L’aspirine et l’AVC : pour le prévenir et en cas d’urgence

Médecin en attente à l'extérieur de l'hôpital avec de l'aspirine pour le traitement d'urgence de l'AVC

La relation entre l’aspirine et l’AVC n’est pas tout à fait simple. C’est vrai que l’aspirine sert à prévenir les AVC et d’un soin d’urgence, mais dans les deux cas son administration peut être aussi très dangereuse.

Du coup, si quelqu’un est en train d’avoir un AVC, il faut :

  • appeler le SAMU tout de suite (qui peut sauver la vie)
  • ne pas lui donner aucun médicament, y compris l’asprine 

Seulement les médecins doivent décider les méthodes de traitement de l’AVC après avoir fait un scanner cérébral et un diagnostic propre. Du coup, cet article va discuter des cas où l’aspirine serait dangereuse et avantageuse dans les cadres de la prévention et du traitement des AVC. Allons-y !

L’asprine en cas d’urgence

Il faut retenir que la relation entre l’aspirine et l’AVC n’est pas tout à fait simple, et, au cas d’une urgence médicale, seulement les médecins peuvent déterminer si l’aspirine serait avantageuse ou dangereuse, et pas avant d’avoir fait un scanner cérébral et diagnostiqué le type d’AVC.

En effet, il y a deux types d’AVC. Les AVC se produisent quand l’apport sanguin du cerveau se compromet à cause d’une artère qui :

  • soit se bouche, ce qui s’appelle un AVC ischémique, autrement dit un infarctus cérébral ou un accident ischémique cérébral (AIC) ;
  • soit se rompe, ça veut dire un AVC hémorragique.

Le type d’AVC va en déterminer le traitement. Dans le premier cas, les AVC ischémiques (qui représentent 87 % des AVC), les médecins optent souvent pour les anticoagulants, comme le tPA ou l’aspirine, afin de dissoudre le caillot sanguin bouchant l’artère. Pourtant, ce même traitement serait nuisible, voire mortel, au cas d’un AVC hémorragique où le but est d’arrêter le saignement, dont le traitement propre est souvent la chirurgie.

Quand les médecins peuvent administrer de l’aspirine en toute sécurité pour traiter un AVC

Comme on vient d’apprendre, les médecins n’administrent l’aspirine pour traiter un AVC que dans le cas d’un AVC ischémique (pas un AVC hémorragique !). Il existe aussi une période particulière où on peut administrer des médicaments pour traiter un AVC : ce qui constitue une autre raison qu’il faut appeler le SAMU tout de suite.  

Il faut administrer :

  • le tPA pendant les 3-4.5 heures après le début de l’AVC ;
  • l’aspirine pendant les 24-48 heures après le début de l’AVC.

Et comme on vient d’apprendre, ces mêmes anticoagulants seraient nuisibles, même mortels, au traitement d’un AVC hémorragique qui a pour but d’arrêter le saignement, où on s’appuie souvent sur la chirurgie.

Du coup, il faut répéter que seulement les médecins doivent administrer de l’aspirine, et qu’il faut appeler le SAMU tout de suite afin qu’ils puissent diagnostiquer le type d’AVC et agir ainsi. 

L’aspirine pour prévenir les AVC

Un médecin donne à son patient de l'aspirine, ce qui est un thème majeure de cet article : seulement les médecins doit donner l'aspirine aux patients d'AVC, parce que dans certains cas, les effets peut s'avèrent nuisibles.

Comme dans le cas des soins d’urgence, la relation entre l’aspirine et l’AVC est aussi compliquée du côté de prévention.

Au cas qu’on ait déjà eu un AVC ischémique, les médecins peuvent prescrire une dose quotidienne d’aspirine faible afin de prévenir la formation d’un autre caillot sanguin. Cette dose dépendra des facteurs de risque du patient : 

  • les doses faibles varient de 75 à 150 mg ;
  • une dose modérée est environ 325 mg.

Au cas d’un AVC hémorragique, en revanche, au lieu d’aspirine, les médecins préfèrent traiter d’autres conditions antérieures, comme l’hypertension.

Il y a aussi certaines études qui montrent qu’un usage prolongé d’aspirine peut augmenter le risque d’un AVC hémorragique.  De même, prendre les doses faibles d’aspirine peut provoquer une hémorragie dans l’estomac ou d’autres complications, qu’empire d’ailleurs la consommation d’alcool. 

Cependant, certains chercheurs diraient que les avantages de l’aspirine faible seraient supérieurs à ses risques. Du coup, vu la relation complexe entre l’aspirine et l’AVC, il faut parler à son médecin afin de déterminer si l’aspirine va vraiment aider, ou pas, à prévenir un AVC.

L’asprine et les AVC : comprendre leur relation complexe

La relation entre l’aspirine et l’AVC est plutôt complexe, dans le cadre des soins d’urgence et de prévention. En gros, l’aspirine est un anticoagulant que seulement les médecins doivent administrer en traitant un AVC : car elle peut être dangereuse ou avantageuse selon le type d’AVC.

Au cas d’un AVC ischémique, les médecins peuvent essayer de dissoudre le caillot sanguin en administrant l’aspirine pendant les 24-48 heures après le début de l’AVC. Au cas d’un AVC hémorragique, en revanche, on doit éviter l’aspirine parce qu’elle peut empirer l’hémorragie dans le cerveau.  

Prendre de l’aspirine en tant qu’un soin d’urgence et en prévenant les AVC porte des risques graves : mieux vaut consulter son médecin avant de prendre tout médicament. 

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