Se remettre d’un AVC est une affaire compliquée, ce qui rend l’éducation cruciale au début de la récupération et la guérison.
Pour vous aider sur le chemin du rétablissement, cet article vise à faciliter la compréhension des mesures qu’on doit prendre après qu’un AVC soit survenu. Nous espérons qu’il fournira de la clarté et de la confiance aux survivants d’AVC, ainsi que leurs soignants.
Les questions à poser aux experts à la suite d’un AVC
Une fois un AVC survenu, il faut des soins d’urgence tout de suite pour stabiliser l’état médical et lancer la rééducation. Pendant cette période, une équipe de thérapeutes engageront le patient dans un régime de rééducation qui vise le rétablissement des fonctions perdues.
C’est le moment de s’éduquer et de se faire confiance afin qu’on puisse activer le processus de guérison et poser aux professionnels toutes les questions qui viennent à l’esprit.
Voici de bonnes questions à poser à votre équipe médicale :
- Quelle région du cerveau est affectée par l’AVC ? Demandez à votre neurologue quelle région du cerveau est touchée par l’AVC. Par exemple, si l’AVC a touché l’air de Broca (le centre de langage du cerveau), le patient peut éprouver des troubles de la parole sur le chemin du rétablissement.
- Où dois-je aller après l’hôpital ? L’équipe de rétablissement, qui comprend votre médecin, physiothérapeute, ergothérapeute et orthophoniste, ainsi que votre assistant social, vous fournir des options à propos de vos futurs traitements. Ils vous conseilleront de soit vous engager dans une unité de soins de longue durée, soit dans la rééducation hospitalière, soit dans la rééducation ambulatoire. Vous pouvez aussi consulter cette liste de vérification de Medicare.
- Dois-je changer mon régime alimentaire ? Consultez votre diététicien. Les choix diététiques sains améliorent la capacité à se guérir et fournissent l’énergie dont on a besoin pendant la récupération. Votre diététicien peut vous éduquer et vous offre des conseils diététiques, abordant les aliments connus pour aider la récupération après un AVC.
Outre poser des questions critiques, on peut aussi prendre certaines mesures supplémentaires qui aident à se remettre d’un AVC une fois sorti de l’hôpital.
Les meilleurs conseils pour se remettre d’un AVC
Prévoir et préparer sont des mesures clés pour se remettre d’un AVC aussitôt que possible. Quand vous ou votre proche sortez de l’hôpital, assurez-vous d’avoir prévu un plan pour l’avenir.
Voici une liste de vérification à propos de meilleures pratiques dans la récupération après un AVC :
1. Connaître les signes avant-coureurs d’un autre AVC
Pendant les 3 premiers mois après un AVC, le risque de subir un autre AVC est 15 fois plus grand que celui de la population générale.
À ce titre, il importe de connaître les signes avant-coureurs d’un AVC : un visage affaissé, une faiblesse du bras, des troubles de la parole, un vertige brusque, une vue affectée ou un mal de tête sévère. L’éducation et la sensibilisation de ces signes avant-coureurs sont cruciales pour donner rapidement des soins d’urgence au cas où un autre AVC survienne.
2. Comprendre vos facteurs de risque d’AVC et les gérer proprement
Comprendre les signes avant-coureurs d’un AVC est un pas dans la bonne direction, mais les mesures qu’on prend pour prévenir un AVC constituent une fondation de la récupération et vous encouragent à vivre votre meilleure vie. Certains facteurs de risque d’AVC sont incontrôlables, tels que l’âge et l’hérédité. Heureusement, il reste beaucoup de facteurs de risque d’AVC qu’on peut gérer.
Par exemple, l’hypertension et l’athérosclérose (un durcissement des artères). C’est la raison pour laquelle les diététiciens font une principale partie de l’équipe de rétablissement, dont on peut bien profiter pour se remettre d’un AVC.
3. Thérapie, thérapie, thérapie !
Souvent, il arrive une récupération spontanée pendant les 3 premiers mois après un AVC, ou même plus tard pendant le rétablissement. Cela implique que le cerveau est en train de se guérir naturellement, un processus qu’on peut augmenter en se concentrant sur le côté affecté pendant les exercices fournis par votre équipe thérapeutique.
Donc, c’est important de profiter de cette fenêtre thérapeutique en assistant à un programme de kinésithérapie, ergothérapie et orthophonie pour mieux se remettre d’un AVC.
4. Demandez à votre équipe médicale où vous devrez aller après l’hôpital
Après être sorti de l’hôpital, les patients s’engagent soit dans une unité de soins de longue durée, soin dans la rééducation hospitalière, soit dans la rééducation ambulatoire – selon leur niveau de fonction.
Pour se qualifier pour une rééducation hospitalière, un patient doit être capable d’assister à, au moins, 3 heures de thérapie par jour. Autrement, ils doivent s’engager à une unité de soins de longue durée où ils peuvent se fortifier et gagner la force d’effectuer des heures supplémentaires de thérapie.
5. La rééducation hospitalière
La qualité de la thérapie hospitalière est sans pareil. Les chercheurs ont conclu que l’efficacité et l’intensité de la thérapie hospitalière et l’une des raisons que les patients atteints d’AVC récupèrent plus pendant les 3 premiers mois.
Si vous ou votre proche avez l’occasion d’assister à une thérapie hospitalière, faites de votre mieux pour en faire une demande. Cette action enverra un message que vous voulez prendre en charge votre processus de guérison, et elle peut faire une bonne différence dans la récupération et la qualité de vie plus tard.
6. S’attendre à un parcours singulier
« Tous les AVC diffèrent. » Vous entendrez souvent cette phrase pendant le cours de la récupération parce que le cerveau est extrêmement compliqué et les séquelles de l’AVC varient largement de personne en personne. Ça veut dire que toute personne va se remettre d’un AVC d’une façon plutôt singulière.
C’est crucial de collaborer étroitement avec votre équipe d’experts dès la première journée de la récupération. Ils peuvent vous aider à comprendre vos effets secondaires singuliers et faire sur mesure un plan pareillement.
7. Ajuster le domicile afin de prévenir les chutes
C’est aussi important de demander à votre physiothérapeute ou ergothérapeute d’évaluer intégralement votre domicile. Ils peuvent vous conseiller des modifications de domicile de point qui vous assurent la santé et la sécurité.
Votre thérapeute peut vous conseiller des mesures de prévention supplémentaires, telles que des barres d’appui, des mains courantes, des tapis antidérapants pour la douche, ainsi que des exercices du noyau et d’équilibre qui augmentent votre sécurité et prévenir les chutes.
8. Suivre assidument les exercices de la rééducation
L’une des meilleures choses à faire pour se remettre d’un AVC — que vous ne devez jamais terminé avant d’avoir atteindre votre meilleure récupération — est les exercices de la rééducation.
Les exercices de la rééducation aident le cerveau à se recâbler et améliorer la mobilité à long terme. Où les patients manquent d’effectuer les exercices de la rééducation, leur mobilité a la tendance de s’empirer et régresser. Pour éviter ce demi-tour, suivez assidument votre rééducation.
Voir une liste de 12 exercices d’auto-rééducation à la maison
9. Explorer les traitements à domicile après être sorti de l’hôpital
Une fois sorti de la thérapie hospitalière, les thérapeutes souvent fournissent aux patients des feuilles d’exercices qu’ils peuvent effectuer tout seuls au domicile. Ces feuilles d’exercices ont des taux d’observance bas, ce qui indique que les patients n’obtiennent pas une thérapie à domicile suffisante.
C’est où on peut tourner vers les appareils de thérapie à domicile. Les appareils, tels que le FitMi thérapie à domicile de Flint Rehab, peuvent aider à motiver les patients à effectuer la rééducation quotidiennement. Par suite, de nombreux patients voient du progrès avant quelques semaines en se servant de cet appareil.
Voir les avis du FitMi thérapie à domicile
10. Investir dans des soins psychologiques
On oublie souvent que la psychothérapie, ou « la thérapie de la parole », constitue un bon moyen de traiter les effets secondaires d’un AVC. Beaucoup de survivants d’AVC éprouvent une dépression et une anxiété — pour des raisons diverses, telles que des changements d’indépendance, les pressures financières ou la crainte qu’un autre AVC puisse survenir.
La dépression ou l’anxiété peuvent diminuer votre capacité de vous motiver à récupérer, ce qui peut aussi diminuer votre énergie pendant la rééducation. Les soins psychologiques important en tant qu’approche holiste de la récupération après un AVC.
11. Rejoindre un groupe de soutien (pour survivants et soignants)
Les groupes de soutien offrent l’amitié d’autres survivants d’AVC qui connaissent exactement ce que vous éprouvez. Un groupe de soutien peut également offre des conseils, des ressources, des occasions de socialiser et camaraderie.
Les groupes de soutien sont disponibles par ASA’s chercheur de groupes de soutien . Si vous avez du mal à en trouver un près de vous, vous pouvez aussi essayer un groupe en ligne, tel que notre groupe de soutien sur Facebook.
12. Expérimenter les différentes thérapies
Puisque tous les AVC diffèrent, une seule méthode de rééducation ne convient pas à tout le monde. Alors, vous devez rechercher les diverses techniques de la rééducation après un AVC pour en trouver ceux qui vous conviennent le mieux.
13. Prévoir une longue route
Comme nous avons déjà mentionné ci-dessus, tous les AVC diffèrent, alors chaque personne prendra la récupération à sa propre allure et atteindra des buts singuliers. Des études ont montré que le niveau de la récupération dépend de divers facteurs, tels que l’âge, la santé générale, la quantité de soutiens que d’autres nous donnent, une croyance en la récupération et l’énergie et le temps que vous dépensez aux exercices de votre régime.
Maintenant que vous comprenez les mesures qu’on doit prendre après un AVC, mettrez-les en marche. Ces meilleures pratiques peuvent assurer la meilleure récupération à vous ou votre proche. Bonne chance sur le chemin du rétablissement !