Le traitement de la spasticité : 9 méthodes naturelles et efficaces

médecin mélangeant des remèdes naturels pour symboliser le traitement naturel de la spasticité

Le traitement de la spasticité est mis en vedette par le fait que, chaque année, en France, environ un tiers des 110 000 patients atteints d’AVC vont connaître la spasticité, qui est une raideur musculaire prolongée et parfois grave. Et l’on peut améliorer ou empirer cette condition selon le cours de traitement qu’on poursuit.

Du coup, cet article va présenter :

  • Les causes de la spasticité
  • Les symptômes de spasticité
  • Le principe fondamental du traitement de la spasticité
  • Les meilleures méthodes du traitement de la spasticité

afin que vous puissiez mieux comprendre cette condition et profiter au maximum des méthodes du traitement disponibles. Allons-y !

Les causes de la spasticité post-AVC

La compréhension du traitement de la spasticité commence par les causes de cette condition. À cette fin, l’AVC ont tendance à toucher des régions cérébrales qui contrôlent les muscles, affectant ainsi la communication entre le cerveau et les muscles et, en particulier, les signaux qui dirigent les contractions musculaires. Ces atteintes mènent à la spasticité quand, en l’absence de cette communication, les muscles répondent en se contractant plus ou moins en permanence.

Du coup, les muscles se surmènent et deviennent raides, dont l’effet est plus prononcé avec la rapidité des mouvements, à laquelle les muscles répondent en se contractant plus fort. Pourtant, la spasticité se produit au repos aussi, où elle peut forcer des périodes de contraction prolongée.

Aux cas légers, on arrive à bouger les muscles et ses amplitudes de mouvement restent intactes, tandis que les formes plus graves peuvent provoquer des troubles de la mobilité sérieux et impliquer des conditions plus particuliers, tels que le poing fermé et l’orteil en griffe.

Et maintenant, avant d’aborder le traitement de la spasticité, apprenons à reconnaître ses symptômes.

Les symptômes de spasticité post-AVC

Pour comprendre le traitement de la spasticité post-AVC, il faut tout d’abord en reconnaître les symptômes. En fait, tous les AVC diffèrent, alors chaque survivant d’AVC va connaître ses propres séquelles et son propre chemin du rétablissement. Du coup, les symptômes et les traitements de spasticité varient naturellement de pareille façon, affectant diverses régions du corps avec une gravité variable. À cet égard, en diagnostiquant la spasticité après un AVC, on peut s’appuyer sur les symptômes les plus courants :

  • une amplitude de mouvement limitée
  • des douleurs articulaires ou musculaires
  • des mouvements raides et encombrants
  • des spasmes ou des mouvements saccadés
  • les troubles de la coordination
  • l’incapacité de relâcher les muscles
  • des postures inhabituelles (telles que le bras ou la jambe recourbée)

Il y a aussi divers facteurs qui peuvent contribuer à la gravité de la raideur musculaire, tels que :

  • le niveau d’activité physique
  • la localisation de l’AVC

Sans une gestion propre, la spasticité peut progresser et provoquer d’autres séquelles, comme :

  • une raideur musculaire extrême
  • des effets pareils à la peau, aux tendons et aux tissus avoisinants
  • les contractures (les troubles des articulations)

Il y a aussi des conditions plus spécifiques, comme le poing fermé, où la main se serre en poing, ce qui se produit typiquement dans les cas graves et peut progresser à une contracture (où on ne peut pas ouvrir complètement la main parce que les muscles se sont raccourcis).

Il s’ensuit que la spasticité est une condition très sérieuse qui peut potentiellement devenir irréversible : du coup, il importe de la gérer dès le début et de comprendre le traitement de la spasticité jusqu’au fond.

Le principe fondamental du traitement de la spasticité

Presque toute forme de rééducation post-AVC, y compris le traitement de la spasticité, se fonde sur l’activation de la plasticité cérébrale, ou la neuroplasticité. C’est la capacité du cerveau de s’adapter et de se remodeler en développant et fortifiant de nouvelles voies neuronales qui vont prendre la relève des fonctions affectées par l’AVC.

Mais, il faut beaucoup de répétition et d’assiduité pour convaincre le cerveau de s’adapter et de se rendre plus efficace dans les tâches qu’on fait. Du coup, les survivants d’AVC se trouvent souvent engagés à un bon programme de rééducation où ils s’entraînent ardemment en faisant des exercices de rééducation avec beaucoup de répétition.

Les meilleures méthodes du traitement de la spasticité

Tous les AVC diffèrent, alors chaque patient va connaître son propre rétablissement et avoir besoin d’un programme de rééducation fait sur mesure selon ses besoins singuliers.

Du coup, cet article va présenter 9 des méthodes les plus courantes du traitement de la spasticité — 7 méthodes naturelles et 2 autres méthodes efficaces — afin que vous puissiez en discuter avec votre équipe médicale et optimiser les résultats de votre propre récupération.

Il faut retenir que, dans le traitement de la spasticité, on doit faire les exercices doucement et lentement, et ne pas se laisser emporter par le nombre de répétitions qu’on fait : il faut faire proprement les exercices afin de profiter au maximum de la plasticité cérébrale.

La kinésithérapie

La kinésithérapie a pour but de :

  • améliorer sa souplesse
  • améliorer son amplitude de mouvement
  • fortifier ses muscles

Et comme on vient d’apprendre, la kinésithérapie, comme presque toute forme de rééducation post-AVC, se concentre sur la plasticité cérébrale : donc, ces exercices vont incorporer beaucoup de répétition afin de persuader le cerveau de s’adapter et de se rendre plus efficace dans ces capacités. En effet, le cerveau est le vrai muscle qu’on entraîne, même quand on est en train de faire des exercices de rééducation qui font partie d’un traitement de la spasticité !

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L’ergothérapie

Dans l’ergothérapie, il s’agit :

  • des tâches journalières
  • de la souplesse
  • des techniques palliatives
  • du matériel adapté

En effet, l’ergothérapie a pour but principal d’améliorer la capacité de faire des tâches journalières, mais cet entraînement va naturellement offrir d’autres avantages !

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La rééducation passive

Dans le cas d’une paralysie ou d’une mobilité très limitée, on se tourne vers la rééducation passive, où on assiste les mouvements dans les exercices de rééducation : 

  • soit avec l’aide d’un soignant ou d’un thérapeute ;
  • soit en utilisant le côté indemne du corps.

Et quoique les membres ne fassent pas ces exercices tout seuls, la rééducation passive aide tout de même à activer la plasticité cérébrale et à persuader le cerveau de s’adapter et de se remodeler afin que de nouvelles voies neuronales puissent prendre la relève des fonctions affectées par l’AVC. De plus, ces exercices souvent servent à augmenter l’amplitude de mouvement. Somme tout, la rééducation passive est un très bon traitement de la spasticité.

Les exercices de l’amplitude de mouvement

Dans cet entraînement, on essaie de bouger les muscles à travers toute leur amplitude de mouvement au moins quelques fois par jour. Les étirements sont très importants pour empêcher la spasticité d’empirer et de prévenir d’autres complications post-AVC, comme des escarres. On peut aussi souvent faire de ces exercices un entraînement passif, leur rendant ainsi plus accessibles au cas d’une spasticité grave.

L’acupuncture

L’efficacité de l’acupuncture est cliniquement prouvée, et c’est particulièrement le cas quand on y apparie d’autres méthodes de rééducation. Il en va de même de l’électrostimulation, comme on va apprendre. En fait, l’électrostimulation se trouve appariée à l’acupuncture elle-même dans un traitement qui s’appelle l’électroacupuncture !

En savoir plus sur l’acupuncture après un AVC

L’électrostimulation

Comme l’acupuncture, l’efficacité de l’électrostimulation est cliniquement prouvée, et c’est particulièrement le cas quand on y apparie d’autres méthodes de rééducation. Du coup, on peut rendre tout traitement de la spasticité plus fort en l’appariant à l’électrostimulation ou à l’acupuncture.

On applique des courants électriques doux aux groupes de muscles affectés pour les stimuler et amplifier les signaux qu’ils envoient au cerveau afin d’activer et de profiter au maximum de la plasticité cérébrale.

On doit parler à son thérapeute avant d’essayer l’électrostimulation pour apprendre où on doit poser les électrodes, et éviter la stimulation électrique si l’on a un stimulateur cardiaque.    

En savoir plus sur l’électrostimulation après un AVC

Les orthèses et le matériel adapté

Aux cas de le poing fermé ou le pied tombant, le traitement de la spasticité va employer des orthèses, le matériel adapté ou des releveurs de pied, à propos desquels on doit parler avec son thérapeute.

Pourtant, il faut être conscient d’un certain équilibre. D’un côté, les orthèses et le matériel adapté améliorent la sécurité, qui est très importante après un AVC, puisque là, c’est vraiment la peine de subir encore une autre blessure ! De l’autre, il faut reconnaitre qu’il s’agit des techniques palliatives qui ne font que très peu pour avancer la rééducation et même peuvent s’y avérer nuisibles.

Du coup, on doit toujours faire des exercices de rééducation afin qu’on puisse traiter les causes au fond de la spasticité et récupérer pour de vrai.

Le botox

Le botox est un bloquer de nerfs qui s’emploie aux cas où la spasticité et très grave et l’on a beaucoup du mal à bouger les muscles. Il sert à soulager temporairement la spasticité pendant 3-6 mois, afin qu’on puisse profiter de cette fenêtre pour faire les exercices de rééducation et améliorer les vraies causes de la spasticité.

Les médicaments

Il existe certains médicaments, tels que le Baclofen, qu’on peut prendre oralement ou par implant (ce dernier libérant le médicament d’une façon continu) pour traiter la spasticité. Pourtant, les séquelles de ces médicaments peuvent s’avérer graves, alors on doit épuiser toutes les autres méthodes et consulter son médecin avant de se tourner vers la médication.

Sommaire

Dans le traitement de la spasticité, on doit poursuivre un cours fait sur mesure selon ses propres séquelles et leur gravité. Presque toutes les méthodes de rééducation se fondent sur l’activation de la plasticité cérébrale, où l’on persuade le cerveau de s’adapter et de se remodeler en s’entraînant assidument et faisant des exercices de rééducation avec beaucoup de répétition.

On peut apparier cet entraînement à d’autres méthodes, comme l’acupuncture et l’électrostimulation, pour en amplifier les résultats. Et, si nécessaire, on peut aussi considérer le botox et d’autres médicaments pour soulager la spasticité afin qu’on puisse mieux poursuivre la rééducation. Bonne chance sur le chemin du rétablissement !

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– David M. Holt