Les rééducations passive et active ne sont que deux types de rééducation post-AVC, dont presque toutes se fondent sur le même principe fondamental : l’activation de la plasticité cérébrale.
Du coup, pour vous aider à mieux comprendre la rééducation post-AVC, cet article va présenter :
- Le principe fondamental de la rééducation post-AVC
- La rééducation passive
- La rééducation active
- Pour commencer : l’auto-rééducation à la maison
Allons-y !
La plasticité cérébrale : le principe fondamental de la récupération post-AVC
Presque toute forme de rééducation post-AVC, et certainement la rééducation passive et active, se fonde sur le processus qui s’appelle la plasticité cérébrale, ou la neuroplasticité : qui est la capacité du cerveau à s’adapter et à se remodeler en développant et fortifiant de nouvelles voies neuronales qui vont prendre la relève des fonctions affectées par l’AVC.
Et il faut beaucoup de répétition et de l’assiduité pour convaincre le cerveau de s’adapter et de se rendre plus efficace dans les tâches qu’on fait. Du coup, les survivants d’AVC se trouvent souvent engagés à un programme de rééducation et d’auto rééducation, où ils s’entraînent ardemment en faisant des exercices thérapeutiques avec beaucoup de répétition, afin qu’ils puissent profiter au maximum de la plasticité cérébrale et rétablir les fonctions affectées par l’AVC.
Pourtant, on peut naturellement se demander ce qu’on peut faire si l’AVC a provoqué une immobilité grave, voire une paralysie. Et pour cela, on se tourne vers la rééducation passive.
La rééducation passive
Dans la rééducation passive, il s’agit de l’assistance des mouvements dans les exercices thérapeutiques :
- soit par l’aide d’un thérapeute ou d’un soignant ;
- soit en utilisant les parties indemnes du corps.
Les exercices passifs sont particulièrement utiles dans le cas que l’AVC ait provoqué :
- l’hémiparésie ou l’hémiplégie (une faiblesse ou une paralysie d’un côté du corps, respectivement) ;
- la spasticité (caractérisé par des muscles excessivement raides et tendus à la suite d’une blessure neurologique).
Et quoique les membres ne fassent pas les exercices passifs tout seuls, ces mouvements servent tout de même à :
- activer la plasticité cérébrale et persuader le cerveau de s’adapter et de se remodeler afin de rétablir les fonctions affectées par l’AVC (c’est le but principal)
- améliorer l’amplitude de mouvement
- améliorer la spasticité (et prévenir plus de complications à cet égard)
- améliorer la sensation
- améliorer la circulation
Et comme on vient d’apprendre, comme avec presque toute forme de rééducation post-AVC, la rééducation est la plus efficace quand on :
- fait les exercices avec beaucoup de répétition
- se tient assidument à son programme de rééducation
- se concentre sur les mouvements qu’on fait durant les exercices passifs
En effet, les exercices passifs sont beaucoup moins utiles quand on est distrait ou inattentif.
Donc, quand il y a peu de mobilité, on s’appuie sur la rééducation passive pour activer la plasticité cérébrale et récupérer après un AVC. Et quand on arrive à faire les exercices sans assistance, on passe à la rééducation active afin de maximiser les résultats de ses efforts !
La rééducation active
Une fois que la rééducation a restauré assez de mobilité, on peut passer de la rééducation passive à la rééducation active, où l’entraînement se fait sans assistance. Comme on vient d’apprendre, la rééducation active et la rééducation passive se fondent toutes deux sur la plasticité cérébrale, et l’encouragement du cerveau par répétition et assiduité à s’adapter, à se remodeler et à se rendre plus efficace dans les tâches qu’on fait.
Du coup, la rééducation active a pour but de :
- activer la plasticité cérébrale et persuader le cerveau de s’adapter et de se remodeler afin de rétablir les fonctions affectées par l’AVC (c’est le but principal)
- augmenter l’amplitude de mouvement
- améliorer la spasticité (et prévenir plus de complications à cet égard)
- améliorer l’atrophie musculaire
- améliorer la sensation
- améliorer la circulation
- fortifier le corps et les muscles
Même si l’on n’arrive qu’à faire partiellement ces exercices, d’une façon ou d’une autre, c’est encore très bon pour le cerveau, le corps et la rééducation. On peut aussi profiter des exercices de rééducation passifs pour s’échauffer avant cet entraînement ! D’ailleurs, certains exercices qui visent l’amplitude de mouvement sont toujours conseillés, quel que soit le niveau de mobilité.
Pour commencer : l’auto-rééducation à la maison
Maintenant qu’on comprend les rééducations passive et active, ainsi que l’importance de la répétition et de l’assiduité dans toute forme de rééducation post-AVC pour profiter au maximum de la plasticité cérébrale, c’est le moment de se tourner vers l’auto-rééducation : l’entraînement qu’on fait à la maison après un AVC.
Du coup, on a besoin d’un programme de rééducation :
- qu’on trouve amusant et intéressant
- auquel on peut s’imaginer se tenant assidument
- qui s’occupe de ses séquelles singulières
Et pour aider cela, il y a des appareils d’auto-rééducation, tels que le FitMi système d’auto-rééducation à la maison, qui comprend deux palets à détecteur de mouvement et un programme d’entraînement complet servant à :
- guider les exercices
- suivre ses progrès
- faire des exercices un jeu
- augmenter la difficulté en tant qu’on progresse
- motiver un très haut niveau de répétition (pour activer la plasticité cérébrale)
Il y a aussi des livrets d’auto-rééducation gratis :
- Exercices de rééducation après une paralysie post-AVC
- Exercices passifs pour améliorer l’amplitude de mouvement post-AVC
On espère que cet article vous a aidé à comprendre la rééducation passive et la rééducation active post-AVC. Bonne chance sur le chemin du rétablissement !