Le syndrome cérébelleux est le résultat, entre autres, d’un AVC qui se produit dans le cervelet, une structure située sous les hémisphères cérébraux et derrière le tronc cérébral. Les AVC qui s’y produisent sont plutôt rares, en effet, moins de 2 % de tous les AVC touchent le cervelet, alors les patients doivent diligenter leurs questions pendant la rééducation.
Entre-temps, on va vous présenter les symptômes, les séquelles et le pronostic du syndrome cérébelleux après un AVC, et puis on va discuter un peu de meilleures méthodes de la rééducation et de la chronologie générale afin de vous apprêter pour le chemin du rétablissement et pour que vous puissiez poser des questions plus informées à votre équipe médicale.
Les liens ci-dessous vont vous amener à leurs sections respectives :
Les symptômes du syndrome cérébelleux après un AVC
Les AVC adviennent quand l’apport sanguin au cerveau se compromet à cause d’une artère qui soit se bouche, ce qui s’appelle un AVC ischémique, un infarctus cérébral, ou un accident ischémique cérébral (AIC), soit se rompe (un AVC hémorragique). Et le syndrome cérébelleux est le résultat particulier d’un AVC qui se produit dans le cervelet.
En général, les signes avant-coureurs principaux d’un AVC comprennent un affaissement du visage, une faiblesse du bras et des troubles de l’élocution. Pourtant, ceux des AVC qui touchent le cervelet en diffèrent autant qu’il faut prendre garde de se rappeler qu’on doit les tenir pour une urgence médicale !
Les signes avant-coureurs et symptômes des AVC qui touchent le cervelet comprennent :
- Vertige*
- Vomissements
- Étourdissements
- Léthargie
- Mal de tête
- Une faiblesse des muscles ou une paralysie
- Troubles de la vue
*Environ 3 % de personnes amenées aux services d’urgence pour traiter le vertige sont actuellement en train d’avoir un AVC affectant le cervelet. Alors, on doit encourager les médecins à demander un scanneur cérébral quand le patient éprouve des signes de vertige.
Et maintenant que l’on comprend un peu des symptômes des AVC qui affectent le cervelet, et ainsi le syndrome cérébelleux qui s’ensuit, discutons de leurs séquelles.
Les séquelles du syndrome cérébelleux
En gros, le cervelet se rapporte au contrôle et à la coordination des mouvements volontaires, à l’équilibre et à la posture, à l’apprentissage moteur et aux aspects de langage. Donc, le syndrome cérébelleux provenant d’un AVC qui a touché le cervelet peut affecter toutes ces fonctions.
Les séquelles impliquant le contrôle moteur et la posture se produisent en particulier, car la plupart des sorties du cervelet mènent aux parties du système moteur.
Mais, il y a d’autres séquelles qui sont aussi possibles, en voici les plus courants :
- Ataxie cérébrale aiguë : une perte de contrôle des mouvements volontaires
- Perte de la coordination et d’équilibre : provenant habituellement d’une ataxie
- Vertige : une impression que les objets environnants sont animés d’un mouvement circulaire
- Nausée et vomissements : qui peut également provenir d’autres séquelles du syndrome cérébelleux, comme le vertige
- Troubles du langage et des fonctions exécutives et visuospatiales
- Troubles de la mémoire : les AVC cérébelleux n’effacent pas la mémoire, mais ils peuvent empêcher la capacité de se rappeler les informations
- Troubles de la proprioception : l’incapacité de préciser où se trouvent les membres relativement à l’environnement
- Troubles de la parole : comme l’aphasie ou l’apraxie de la parole
Les patients qui ont le syndrome cérébelleux doivent travailler étroitement avec leur équipe de rééducation afin de se diagnostiquer et optimiser leur rééducation immédiatement. Si les thérapies hospitalières et ambulatoires ne suffisent pas, les patients doivent assister aussi à la thérapie à la maison.
Mais, avant d’aborder les méthodes de la rééducation pour traiter le syndrome cérébelleux, parcourons un peu son pronostic.
Le pronostic du syndrome cérébelleux après un AVC
Dans la rééducation après n’importe quel AVC, une chose est certaine : tous les AVC diffèrent. Tout le monde possède un cerveau câblé d’une façon plutôt singulière, alors le syndrome cérébelleux et ses séquelles sont bien variés, et les méthodes de la rééducation s’adaptent ainsi.
Pourtant, quoique ce soit difficile à prévoir les résultats d’un cas particulier du syndrome cérébelleux, il y en a certains aspects principaux qui influent sur le pronostic :
- La taille de l’AVC : Ça veut dire, est-il mineur, modéré ou massif ?
- La région du cerveau touché par l’AVC : Est-ce qu’il n’a touché que le cervelet, ou est-ce qu’il y a d’autres régions du cerveau affectées ?
- Le genre de rééducation : Est-ce qu’on est en train d’employer les meilleures méthodes et d’y dépenser assez de temps et d’effort ?
- L’état antérieur du patient : Plus qu’on était actif et indépendant avant l’AVC, le meilleur le pronostic.
Travaillez avec votre équipe médicale pour trouver les réponses à ces questions. Par exemple, vous pouvez obtenir une idée de la sévérité de votre AVC en demandant de voir votre marque sur l’échelle AVC de la NIH s’ils l’ont mesurée pendant votre séjour à l’hôpital.
Et même si vous ne pouvez pas obtenir les réponses à ces questions, vous pouvez tout de même profiter des meilleures méthodes de rééducation qu’on va discuter dans la prochaine section.
Les méthodes de rééducation pour traiter le syndrome cérébelleux après un AVC
La propre rééducation compte beaucoup pour le rétablissement, en effet, le choix du programme peut aider largement à maximiser les résultats.
Voici de meilleures méthodes de rééducation pour traiter le syndrome cérébelleux :
- Physiothérapie. Lorsque le syndrome cérébelleux affecte les mouvements volontaires, la physiothérapie peut aider le cerveau à réapprendre à contrôler les muscles.
- Entraînement répétitif. Ça veut dire faire des exercices très répétitifs. L’intensité de ce type de rééducation aide à stimuler le cerveau et à activer la neuroplasticité : le mécanisme employé par le cerveau pour s’adapter et pour apprendre de nouvelles compétences.
- Entraînement pour fortifier le noyau et l’équilibre. Les physiothérapeutes peuvent recommander certains exercices pour fortifier le noyau et l’équilibre qu’on peut faire à la maison, afin qu’on puisse aider ces aspects à s’améliorer chaque jour.
- Orthophonie. Où le syndrome cérébelleux implique des troubles de la parole, comme une ataxie, l’orthophonie peut s’avérer très utile. Un orthophoniste peut aider à vous fournir un diagnostic spécifique et à développer un programme d’entraînement fondé sur vos propres besoins.
- Entraînement cognitif. Au cas où le syndrome cérébelleux ait affecté les fonctions exécutives, comme la mémoire, on peut se tourner vers l’entraînement cognitif. En effet, certaines applis, comme Constant Therapy: Speech and Cognitive Therapy (Thérapie constante : thérapie de la parole et cognitive), sont conçues exprès pour nous aider à faire l’orthophonie et l’entraînement cognitif.
- Ergothérapie. Si le syndrome cérébelleux a affecté la coordination, l’équilibre ou d’autres fonctions qui rendent difficiles les activités journalières, l’ergothérapie peut aider. Dans l’ergothérapie, il s’agit de réapprendre à faire des tâches journalières, telles que s’habiller, prendre une douche, se raser, etc., avant d’entreprendre des tâches plus compliquées. S’il est possible, cherchez l’aide d’un thérapeute ou un autre spécialiste. Si vos ressources sont limitées, vous pouvez consulter un thérapeute pour une période limitée, puis continuer à suivre leur avis à la maison.
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Un excellent moyen de garder votre motivation est d’utiliser un appareil d’auto rééducation qui vous aide à vous entraîner à la maison, comme le FitMi. Il fournit des exercices selon vos capacités singulières et vous pousse à accomplir un très haut niveau de répétition.
Voilà ce qu’un survivant du syndrome cérébelleux vient de dire sur le FitMi :
« Ma famille a acheté le FitMi pour mon frère qui avait le syndrome cérébelleux après avoir eu un AVC. Il dit que le FitMi lui fournit des séances d’entrainement très dures, et, du coup, qu’il s’améliore tout le temps ! Les séquelles de son syndrome cérébelleux sont très rares et sérieuses, affectant son bras gauche et ses deux jambes. Le FitMi lui donnait l’occasion de travailler toute la journée à la maison, et il continue tout de même à poursuivre la thérapie ambulatoire. »
– l’avis de Susan sur le FitMi
En effet, le FitMi est particulièrement doué pour vous aider à atteindre un haut niveau de répétition des exercices thérapeutiques, ce qui est essentiel à l’activation de la neuroplasticité. L’utilisation habituelle d’un appareil de la rééducation, comme celui-ci, peut augmenter la thérapie ambulatoire des exercices à la maison et susciter plus rapidement des améliorations de votre mobilité.
Et, quoique la durée du chemin du rétablissement aille varier selon la sévérité du syndrome cérébelleux et l’intensité dont on poursuit la rééducation, maintenant on va détailler sa chronologie générale.
La chronologie du rétablissement
En fait, personne ne peut dire avec certitude combien de temps il faut pour se rétablir après un AVC. Tous les AVC sont singuliers, alors chaque rétablissement l’est ainsi. Pourtant, il y a des aspects de la chronologie générale qui importent.
Par exemple, durant les trois premiers mois après un AVC, le cerveau existe dans un état où la neuroplasticité fonctionne d’une façon particulièrement élevée. Pendant cette période, le cerveau s’améliore plus vite, et, à cause de cela, on observe après que les progrès de nombreux patients semblent rencontrer un genre de palier.
De plus, durant cette période, les patients sont souvent en train de profiter de la thérapie hospitalière, qui est intensive et occupe quelques heures de chaque journée. En effet, l’intensité de cette thérapie contribue aussi à l’augmentation de l’allure du rétablissement caractéristique à ces trois premiers mois.
Du coup, malheureusement, un manque de thérapie à la maison constitue une des raisons que les patients d’AVC se trouvent au même niveau du rétablissement à 5 ans qu’à 3 mois.
Pourtant, vous pouvez contrarier ce ralentissement avec un bon programme de rééducation à la maison qui est fort motivant. Par exemple, le FitMi thérapie à la maison vous encouragerait à faire des exercices de physiothérapie journaliers afin d’atteindre les meilleurs résultats. D’autres programmes sont également conçus pour aider la parole ou la rééducation cognitive, comme l’appli Constant Therapy: Speech and Cognitive Therapy (Thérapie constante : thérapie de la parole et cognitive)
Expérimentez les diverses méthodes jusqu’à ce que vous trouviez celles qui vous conviennent.
Le rétablissement après un AVC qui a affecté le cervelet
Les séquelles les plus courantes du syndrome cérébelleux après un AVC qui a affecté le cervelet comprennent les troubles de l’équilibre et l’ataxie, et l’on se tourne vers la physiothérapie et l’orthophonie pour aider le rétablissement.
Quoique les experts ne puissent pas dire avec certitude la durée du rétablissement après le syndrome cérébelleux, le cerveau reste bien capable de faire des trucs plutôt merveilleux, y compris le phénomène de neuroplasticité, où les voies neuronales s’adaptent et développent pour rétablir leurs fonctions.
On active la neuroplasticité en faisant des exercices avec beaucoup de répétition, et quoique la thérapie hospitalière soit très intensive, elle n’est pas assez pour aider les patients à maximiser leurs résultats : on doit poursuivre un bon programme de thérapie à la maison qui motive les résultats optimaux.