Le syndrome thalamique est le résultat, entre autres, d’un accident vasculaire cérébral (AVC) qui se produit dans le thalamus. Ses séquelles sont plutôt singulières et varient selon le survivant et les détails de l’AVC lui-même. Pour vous aider à mieux comprendre la manière dont le syndrome thalamique affecte le corps, cet article va vous donner un sommaire des différents genres d’AVC qui peuvent affecter le thalamus et des fonctions contrôlées par cette région du cerveau, ainsi que les différentes méthodes de la rééducation employées pour traiter le syndrome thalamique.
Comprendre les genres d’AVC qui mènent au syndrome thalamique
Les AVC se produisent quand l’apport sanguin du cerveau se compromet à cause d’une artère qui :
- soit se bouche, ce qui s’appelle un AVC ischémique, ou un infarctus cérébral, ou un accident ischémique cérébrale (AIC) ;
- soit se rompe (un AVC hémorragique).
En fait, les AVC qui se produisent dans le thalamus, menant ainsi au syndrome thalamique, affectent la région sous-corticale, qui est l’une des régions les plus profondes du cerveau.
En tout cas, les AVC constituent une urgence médicale : une fois que l’apport sanguin est compromis, les cellules du cerveau vont commencer à dans quelques minutes. Alors il faut des soins d’urgence tout de suite pour restaurer le flux sanguin au plus vite, sauver la vie et minimiser les séquelles.
En effet, les survivants qui ont reçu leurs traitements plus rapidement ont la tendance d’éprouver des séquelles plus modérées et de retenir plus de leurs fonctions originales.
Une fois que l’état du patient soit stabilisé, on doit commencer la rééducation tout de suite afin de minimiser les séquelles dont on va discuter dans la section suivante.
Les séquelles du syndrome thalamique après un AVC
Toute région cérébrale se rapporte au contrôle d’un ensemble unique de fonctions, alors la localisation de l’AVC influe forcément sur ses séquelles. Et dans le cas particulier du syndrome thalamique, c’est utile de comprendre le rôle du thalamus pour comprendre les séquelles des AVC qui s’y produisent.
Le thalamus joue un rôle dans : la mémoire, les émotions, le cycle circadien (le cycle veille-sommeil), les fonctions exécutives, le traitement des entrées sensorielles et le contrôle sensorimoteur. Donc, les AVC qui touchent le thalamus peuvent affecter toutes ces fonctions.
En particulier, ils affectent le traitement et la transmission des informations sensorielles, parce que le thalamus est responsable de relayer 98 % de toutes les entrées sensorielles dans le corps. Donc, il s’ensuit naturellement que le syndrome thalamique entraîne souvent des troubles de la sensation.
Les séquelles potentielles du syndrome thalamique comprennent :
- Troubles de la sensation : des engourdissements et des picotements sont courants avec le syndrome thalamique.
- Troubles du sommeil : le syndrome thalamique peut mener à l’insomnie.
- Amnésie : le syndrome thalamique peut causer une perte de mémoire (amnésie thalamique vasculaire) affectant la mémoire à long ou à court terme et même entraînant un changement de la personnalité.
- Troubles de l’attention : l’attention, comme la mémoire, est une compétence cognitive de haut niveau dans laquelle le thalamus joue un rôle. Le syndrome thalamique peut alors affecter la capacité à prêter attention.
- Troubles de la parole : le syndrome thalamique peut provoquer des troubles du langage et de la communication.
- Héminégligence : ça veut dire que le patient ignore le côté de l’environnement qui correspond au côté affecté de leur corps, qui est généralement opposé à l’hémisphère affecté du cerveau. C’est le plus fréquemment l’hémisphère droit, impliquant la région droite du thalamus et entraînant ainsi une négligence gauche.
- Troubles de la vue : il y a de nombreux types de troubles de la vue que les AVC qui se produisent dans le thalamus peuvent provoquer, tels que la diplopie (vision double) ou l’hémianopsie (une perte de vision dans une moitié du champ visuel).
- Troubles de l’équilibre : cela est à cause du tronc cérébral, qui se situe près du thalamus et contribue à la régulation de la position verticale des yeux ainsi que la posture de la tête. Alors, le syndrome thalamique peut aussi affecter ces fonctions, provoquant ainsi un mauvais équilibre ou également une mauvaise démarche.
- Douleurs thalamiques : cela implique des douleurs neuropathiques chroniques provenant des AVC qui ont affecté le thalamus.
Les douleurs thalamiques constituent une maladie chronique dont le début peut être retardé : parfois, ce n’est qu’après des mois, voire des années, que ces douleurs se développent. Ils sont une complication relativement courante, affectant jusqu’à 8 % des personnes qui ont le syndrome thalamique après un AVC.
Et parfois, les douleurs thalamiques commencent par une altération de la sensation et évoluent plus tard vers une dérégulation thermique où l’on sent des sensations de gel ou d’échaudage et, au fil du temps, elle vers des douleurs chroniques sévères.
C’est donc essentiel de communiquer avec votre équipe médicale à propos des changements dans votre santé et de votre bien-être après un AVC.
La rééducation pour traiter le syndrome thalamique après un AVC
La rééducation pour traiter le syndrome thalamique se concentre naturellement sur la restauration et la compensation des capacités que l’AVC a affectées.
Et quoiqu’on ne puisse pas résoudre toutes les séquelles, l’intensité et l’assiduité du programme de rééducation ont un fort impact et optimisent les résultats.
Voici les types de rééducation les plus courants pour traiter le syndrome thalamique après un AVC :
1. Physiothérapie
Si le syndrome thalamique a causé des séquelles impliquant la motricité, on peut se tourner vers la physiothérapie pour rétablir la mobilité du corps, y compris la démarche, la posture et aussi la force. Les physiothérapeutes peuvent aussi entraîner les survivants à utiliser une canne ou une marchette choisie sur mesure selon leurs besoins.
2. Ergothérapie
L’ergothérapie est un autre moyen par lequel les survivants peuvent améliorer leur mobilité, surtout dans les activités journalières comme manger et s’habiller. Les ergothérapeutes peuvent également offrir une éducation sur les équipements adaptifs et les techniques de compensation conçues exprès pour faciliter ces tâches. Par exemple, si l’on a des troubles de l’équilibre, on peut profiter d’une barre ou une chaise dans la douche pour se stabiliser.
3. Thérapie à la maison
La répétition des exercices s’incorpore principalement à toutes les formes de thérapie conçues pour traiter les AVC e le syndrome thalamique, parce que la répétition suscite une réponse du cerveau qui s’appelle la neuroplasticité, où le cerveau se soigne et s’adapte et en créant et renforçant de nouvelles voies neuronales. En effet, il faut beaucoup de répétition pour convaincre le cerveau à s’adapter de cette façon, et c’est pourquoi l’intensité et l’assiduité comptent beaucoup dans ces thérapies.
À ce titre, un problème se présente : tandis que l’assurance va couvrir la physiothérapie et l’ergothérapie pendant une certaine période, cela va s’arrêter, et, dans la plupart des cas, elle ne couvrira que très peu des frais des thérapeutes qui vous entraînent à la maison, avant qu’elle s’arrête complètement. Pourtant, à ce point, le rétablissement n’est pas fini, et on a encore ce besoin d’une rééducation intense et assidue dont on a discuté ci-dessus.
Mais, on peut maintenir l’entraînement et la motivation en investissant dans des appareils d’auto rééducation, comme le FitMi thérapie à la maison de Flint Rehab. Cet appareil va vous présenter des exercices interactifs que vous pouvez faire à la maison, tout en vous motivant à accomplir le haut niveau de répétitions nécessaire pour activer la neuroplasticité et encourager le cerveau à s’adapter et à se soigner.
4. Rééducation sensorielle
Les survivants qui ont le syndrome thalamique éprouvent souvent des troubles sensoriels, tels que des engourdissements, des picotements, des sensations d’épingles et d’aiguilles et des douleurs.
Le but de la rééducation sensorielle est d’encourager le cerveau à s’adapter et rétablir ses capacités de traiter les informations sensorielles en faisant des exercices conçus exprès pour incorporer, exercer et développer les sensations.
Par exemple, un ergothérapeute peut vous suggérer de faire un exercice où vous alternez des serviettes un peu chaudes et fraises sur votre bras afin de réentraîner le cerveau à traiter ces informations.
Et même dans cette thérapie, c’est toujours la répétition des exercices et l’assiduité qui importent, afin qu’on puisse fournir au cerveau assez de stimulation pour l’encourager à s’adapter et se soigner par la neuroplasticité.
5. Thérapie visuelle
La thérapie visuelle est particulièrement utile quand le syndrome thalamique a entrainé des troubles de la vue. Elle implique souvent divers exercices de l’œil conçus exprès pour réapprendre au cerveau à contrôler les muscles de l’œil. Tout patient ne va pas répondre à cette thérapie, mais certains peuvent achever un rétablissement partiel ou complet.
D’ailleurs, la thérapie visuelle peut également impliquer l’apprentissage de diverses techniques de compensation pour traiter les déficits du champ visuel ou l’inattention. Par exemple, la stratégie du phare se concentre sur le balayage visuel, d’un côté à l’autre, comme la lampe d’un phare, pour restaurer le champ visuel.
6. L’orthophonie et la thérapie cognitive
Les séquelles du syndrome thalamique peuvent susciter des problèmes de la parole, ainsi qu’affectent des fonctions exécutives, comme la mémoire et la durée de l’attention. Et pour cela, c’est un orthophoniste qui est le meilleur expert à qui on peut demander de l’aide.
Les orthophonistes savent identifier et traiter les problèmes cognitifs et d’élocution après un AVC et pour traiter le syndrome thalamique. On suggère souvent de travailler avec un orthophoniste, au moins au début, et ensuite de continuer la thérapie à la maison suivant leurs conseils.
En effet, deux orthophonistes ont créé une appli précisément pour vous aider dans cette entreprise : l’appli Constant Therapy: Speech and Cognitive Therapy (Thérapie constante : thérapie de la parole et cognitive). Votre orthophoniste peut ainsi vous donner des exercices à faire à la maison, lorsque l’appli peut évaluer votre performance et recommander des exercices selon votre aptitude.
7. Gestion de la douleur
Si vous souffrez de douleur centrale après un AVC ou à cause du syndrome thalamique, c’est essentiel de trouver un traitement. Certains survivants d’un AVC peuvent soulager leurs douleurs avec des médicaments ou des médicaments parallèles. Et si les traitements non chirurgicaux ne sont pas efficaces, on peut demander au médecin des traitements chirurgicaux, tels qu’un implant permanent qui va stimuler la moelle épinière.
Il importe également de trouver une forme de soutien social et des traitements médicaux pour votre bien-être général, afin qu’on puisse minimiser la dépression et les autres séquelles psychologiques qui peuvent se produire dans le syndrome thalamique (y compris des douleurs chroniques).
La chronologie du rétablissement
La chronologie du rétablissement après n’importe quel genre d’AVC va varier largement de personne en personne selon l’individu et l’AVC lui-même : tous les AVC sont forcément différents !
Alors, quoiqu’il soit impossible de prédire la chronologie du rétablissement, on peut dire que l’intensité et l’assiduité de la rééducation y jouent un rôle principal.
Naturellement, les survivants qui se tiennent assidument à leur programme de rééducation obtiennent de meilleurs résultats que ceux qui l’abandonnent : c’est pourquoi un programme de thérapie à la maison est souvent essentiel au rétablissement.
Et, quelle que soit la durée après qu’on a eu un AVC, qu’il soit des mois ou même des années, il vaut toujours la peine de poursuivre la rééducation : si l’on fait le travail, le cerveau répondrait.
La rétablissement après le syndrome thalamique
Comme avec tous les autres genres d’AVC, le rétablissement après un syndrome thalamique provenant d’un AVC qui a touché le thalamus exige beaucoup de travail acharné et de volonté.
Pendant de premiers stades de la rééducation, votre équipe médicale évaluera votre état et vos séquelles, qui, avec le syndrome thalamique, impliquent souvent des changements de la sensation et de l’équilibre. Et ensuite, vous travaillerez avec une équipe de thérapeutes pour résoudre ces problèmes.
Vos résultats dépendront en partie de l’assiduité et de l’intensité avec laquelle vous poursuivez votre programme de rééducation. Il importe ainsi de trouver des méthodes et techniques qui vous motivent et de faire de votre mieux pour vous y tenir.