Le coma après un AVC : les causes, le traitement et la récupération

Un patient, tombé dans un coma après avoir subi un AVC, reçoit des soins de la part de sa femme et un médecin.

C’est très difficile à supporter l’incertitude lorsqu’un proche est tombé dans le coma après un AVC. On ne peut pas dire quand quelqu’un va s’en sortir et, de plus, tous les AVC diffèrent, alors, parfois, l’incertitude semble ne pouvoir que s’aggraver. Et tout cela rend très nécessaire de trouver des soutiens émotionnels pour soi-même.

On peut aussi combattre cette incertitude en comprenant ce qu’on peut comprendre. Du coup, cet article va vous présenter tout ce qu’on sait sur ce genre de coma : ses causes, son traitement et la récupération. Et pour commencer, discutons un peu du coma lui-même.

Qu’est-ce que ça veut dire être dans le coma ?

Tomber dans le coma après un AVC signifie qu’on entre dans un état d’esprit inconscient. L’activité du cerveau se minimise, on ne peut pas se réveiller, ni ouvrir les yeux, ni répondre à l’environnement, aux sons, aux douleurs ou au toucher. En effet, on connaît un cycle veille-sommeil-rêve anormal, incapable de déclencher toute action volontaire, comme serrer la main.

Pourtant, il y a une chance qu’on peut entendre, même si l’on n’arrive pas à répondre volontairement.

Et une fois qu’on peut bouger les yeux et qu’on arrive à un cycle veille-sommeil-rêve habituel, c’est la prochaine étape vers la conscience, parfois marquée par un faible niveau de réaction selon l’échelle de Glasgow que les médecins suivent durant son séjour en surveillant son état.

Sommaire : Dans le coma, on ne peut pas du tout répondre à cause d’un cycle veille-sommeil-rêve anormal. 

Le coma après un AVC : ses causes

Pour mieux comprendre le coma après un AVC, il faut qu’on commence par discuter des AVC eux-mêmes. Les AVC se produisent quand l’apport sanguin du cerveau se compromet à cause d’une artère qui :

  • soit se bouche, ça veut dire un AVC ischémique, autrement dit un infarctus cérébral ou un accident ischémique cérébral (AIC) ;
  • soit se rompe, ce qui s’appelle un AVC hémorragique.

Les AVC peuvent aussi provoquer une augmentation de la pression intracrânienne, en particulier les AVC hémorragiques où la libération du sang peut remplir les régions entre le cerveau et le crâne. On considère le gonflement cérébral, autrement dit l’œdème cérébral, un facteur de risque pour le coma après un AVC. D’ailleurs, le traitement d’un AVC peut aussi nécessiter une chirurgie, qui peut elle-même provoquer un coma.

Sommaire : La pression intracrânienne et la chirurgie augmentent le risque d’un coma après un AVC.

Les types d’AVC qui provoquent un coma

En gros, on a plus de chance d’entrer dans le coma après un AVC si l’on a subi un AVC ou un AVC du tronc cérébral.

D’après le nom, les AVC massifs affectent une plus grande région du cerveau, ce qui augmente les chances d’un gonflement cérébral, d’une pression intracrânienne élevée et d’une chirurgie qui peut elle-même provoquer un coma.

Les AVC du tronc cérébral, en revanche, touchent une région du cerveau où se trouve le système d’activation réticulaire (SAR), qui contrôle ses états de veille, de sommeil et d’excitation. D’après le docteur Alejandro Rabinstein, le dommage du SAR infligé par les AVC est assez considérable pour provoquer un coma. En effet, on dirait que la conscience nécessite le fonctionnement du SAR et d’au moins un des hémisphères du cerveau.

Cependant, cela ne signifie pas que les AVC massifs et les AVC du tronc cérébral sont les seuls types qui peuvent provoquer un coma, mais plutôt qu’ils semblent en porter un plus grand risque. Il faut toujours retenir que tous les AVC diffèrent, alors chaque patient va connaître ses propres séquelles.

Sommaire : Le coma est plus courant après les AVC massifs et les AVC du tronc cérébral

Le coma après un AVC : combien de temps faut-il avant qu’on puisse réagir ?

Si l’on tombe dans le coma après un AVC, la durée est difficile à prévoir parce que tous les patients, voire tous les AVC, diffèrent. Un coma peut durer de quelques jours à quelques semaines et, dans les cas plus graves, ils peuvent s’étendre à des années. 

Autrefois, les experts croyaient que les personnes subissant un coma à long terme ne peuvent pas récupérer. Pourtant, la recherche récente suggère qu’une récupération attardée reste encore possible grâce aux propriétés fantastiques de la plasticité cérébrale.   

D’ailleurs, après un coma, la conscience peut se remettre lentement, passant par de différentes étapes, s’agrandissant ainsi d’un état initial de conscience minimale. Au début, c’est les yeux qui ont tendance à regagner leur mobilité avant que les autres réponses volontaires apparaissent. 

Il est très important de trouver les soutiens propres pendant cette période, parce que l’incertitude, et l’anxiété et le stress résultants peuvent être très lourds à supporter tout seul. D’ailleurs, il y a aussi des moyens d’optimiser les chances de récupérer dont on va discuter dans la prochaine section.

Sommaire : Un coma peut durer de quelques jours à des semaines. Tous les patients ne survivent pas au coma, mais la récupération, même attardée, reste parfois possible. 

Qu’est-ce que je peux faire pour aider mon proche qui est tombé dans le coma après un AVC ?

Quoique les patients dans le coma après un AVC ne soient pas conscients, il est possible qu’ils puissent encore entendre. Alors, l’un des meilleurs conseils est de leur parler. Il n’y en a pas de garantie, mais c’est une bonne pratique qui vaut l’effort et qui peut en même temps vous servir d’une forme de thérapie.

Il y a aussi la thérapie de stimulation, où on applique une stimulation multisensorielle vive au patient pendant environ 8 heures par jour, chaque jour de la semaine. Certaines études ne concluent pas que la thérapie de stimulation est efficace, tandis que d’autres montent qu’elle raccourcit considérablement la durée d’un coma. Et quoique les résultats ne soient pas clairs, il peut valoir la peine si on a des moyens de l’essayer.  

Sommaire : C’est toujours utile de parler aux patients dans un coma parce qu’ils peuvent vous entendre. 

Que faire s’ils en sortirent ?

Si votre proche sortit après être tombé dans le coma après un AVC, c’est le moment de préparer pour le chemin du rétablissement qui s’ensuit. Les AVC massifs ont tendance à provoquer un coma, et ce genre d’AVC ont tendance aussi à entraîner des troubles de la mobilité, voire une paralysie post-AVC, auxquels on doit répondre en démarrant le programme de rééducation dès que possible.

En fait, en participant assidument à la rééducation, on peut faire une récupération remarquable grâce à la plasticité cérébrale et la capacité du cerveau à se soigner. Et pendant tout ce temps, le coma et le rétablissement, il importe de trouver le soutien propre et de rejoindre un groupe de soutien afin qu’on puisse parler et partager avec d’autres qui sont logés à la même enseigne. 

Bonne chance sur chemin du rétablissement !

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– David M. Holt