En France, plus de 110 000 personnes fait un accident vasculaire cérébrales (AVC) chaque année. En effet, c’est presque toutes les 4 minutes ! Ce qui soulève la question : peut-on reconnaître les signes avant-coureurs de l’AVC ?
Et cette question importe, car dans le cas de l’AVC, il faut des soins d’urgence tout de suite afin de sauver la vie et minimiser les séquelles. Du coup, cet article va discuter des :
- causes de l’AVC
- signes avant-coureurs de l’AVC
- facteurs de risque d’AVC
afin que vous puissiez prévenir les AVC, en reconnaître les signes et sauver une vie ! Allons-y !
Les causes de l’AVC
Avant d’aborder les signes avant-coureurs de l’AVC, discutons un peu de ses causes. Les AVC se produisent quand l’apport sanguin du cerveau se compromet à cause d’une artère qui :
- soit se bouche, ce qui s’appelle un AVC ischémique, autrement dit un infarctus cérébral, ou un accident ischémique cérébrale (AIC) ;
- soit se rompe, ça veut dire un AVC hémorragique.
Dans les deux cas, l’événement prive d’oxygène les cellules cérébrales, qui vont alors commencer à mourir : c’est pourquoi on dit que les AVC constituent des urgences médicales pour lesquelles il faut agir VITE, comme on va apprendre dans la prochaine section.
Il y a aussi les accidents ischémiques transitoires (AIT), qui sont une sorte de petit AVC. Malgré le nom, et quoiqu’ils se résolvent généralement d’eux-mêmes, les AIT sont également des urgences médicales, voire des signes avant-coureurs de l’AVC. En effet, environ 40 % de gens qui font un AIT feront un AVC.
Quant aux soins d’urgence, les médecins vont choisir un traitement après avoir diagnostiqué le type d’AVC (puisque, notamment, le traitement de l’un serait très mouvais pour l’autre) :
- AVC ischémique : les anticoagulants (comme l’aspirine ou le tPA), ou une thrombectomie (une chirurgie pour enlever le caillot sanguin) ;
- AVC hémorragique : une craniotomie (une chirurgie pour arrêter le saignement dans le crâne).
Et maintenant qu’on comprend les causes, abordons les signes avant-coureurs de l’AVC.
Les signes avant-coureurs de l’AVC
Pour reconnaître les signes avant-coureurs de l’AVC et réagir rapidement, on profite de l’acronyme VITE :
- Visage affaissé, dont un côté est peut-être engourdi
- Incapacité, où l’on n’arrive pas à lever les bras comme d’habitude
- Troubles de la parole, où on n’arrive pas à parler comme d’habitude
- Extrême urgence — agissez vite !
qui indique les signes avant-coureurs les plus courants, mais il y en a d’autres, y compris :
- les étourdissements
- le vertige
- la confusion
- les troubles de la vue
- les troubles de l’équilibre
- Un mal de tête grave
Les étourdissements ont tendance à se produire avec les AVC qui touchent le cervelet, et environ 3 % des personnes admises aux urgences pour traiter le vertige sont en fait en train de faire un AVC.
Du coup, si l’on soupçonne un AVC, on ne doit pas laisser les médecins en négliger la possibilité sans une bonne explication, voire une IRM. Et maintenant qu’on comprend les signes avant-coureurs, discutons un peu des facteurs de risque d’AVC afin qu’on puisse aussi le prévenir.
Les facteurs de risque d’AVC
On dirait que, parmi toutes les maladies neurologiques, l’AVC est le plus évitable : ça veut dire qu’on peut souvent gérer les facteurs de risque en s’adaptant et gérant ses maladies antérieures.
Les principaux facteurs de risque d’AVC comprennent :
- l’hypertension artérielle
- un taux de cholestérol élevé
- le diabète
- les maladies cardiovasculaires
- l’obésité
- un AIT ou AVC antérieur
- le stress
- le tabagisme
- la consommation excessive d’alcool
Le risque d’AVC a tendance aussi à augmenter avec l’âge : cette étude suggère que le risque d’un AVC ischémique en particulier double chaque année après 55 ans, et que le risque d’un AVC hémorragique augmente après 45 ans.
Pourtant, on peut tout de même prendre certaines mesures et consulter son médecin pour gérer ses facteurs de risque et minimiser les chances d’un AVC et améliorer sa santé générale !
Les signes avant-coureurs de l’AVC : sommaire
L’AVC est la 3e principale cause de mortalité en France, pourtant, on dirait qu’il est aussi l’un des plus évitables. En comprenant les signes avant-coureurs de l’AVC, ce qu’il faut retenir, c’est d’agir VITE :
- Visage affaissé, dont un côté est peut-être engourdi
- Incapacité, où l’on n’arrive pas à lever les bras comme d’habitude
- Troubles de la parole, où on n’arrive pas à parler comme d’habitude
- Extrême urgence — agissez vite !
et d’être aussi conscient des autres signes, qui ont tendance à arriver brusquement, dont on a discuté ci-dessus.
Et maintenant que vous savez reconnaître les signes avant-coureurs de l’AVC, partagez l’information : cela peut potentiellement sauver une vie !