Les troubles de la déglutition après un AVC : tout savoir et les meilleurs méthodes de traitement

infirmière aidant un patient qui ne peut pas avaler après un AVC

Les troubles de la déglutition après un AVC sont très courants et ils se réunissent sous le terme de dysphagie, dont il y a plusieurs types, chacun étant plutôt sérieux, car ils peuvent eux-mêmes provoquer d’autres complications. En effet, tous les AVC ont tendance à provoquer une forme de dysphagie, dont la durée varie souvent avec la taille de l’AVC.

Du coup, cet article va présenter les causes, les complications et les traitements des troubles de la déglutition après un AVC, et on va aussi discuter de sa durée.

Les liens ci-dessous vont vous amener à leurs sections respectives :

Les troubles de la déglutition après un AVC : les causes

Les AVC qui touchent les régions du cerveau qui gèrent les muscles de la gorge peuvent provoquer les troubles de la déglutition, qui se réunissent médicalement sous le terme de dysphagie, dont il y a divers types, le plus courant après un AVC étant la dysphagie oropharyngée.

La gravité varie des patients qui ont du mal à déglutir à ceux qui ne le peuvent pas du tout, nécessitant ainsi d’autres moyens de se nourrir, tels qu’un régime d’aliments doux ou, aux cas plus graves, une sonde d’alimentation.

Heureusement, pour la plupart des survivants d’AVC, les troubles de la déglutition vont souvent s’améliorer en deux semaines. Et s’ils se montrent plus obstinés, on peut se tourner vers la rééducation, qui est très importante parce que la dysphagie elle-même peut provoquer d’autres séquelles.

D’autres complications qui peuvent s’ensuivre

Il faut collaborer étroitement avec son équipe médicale pour traiter les problèmes de la déglutition (la dysphagie) parce qu’ils peuvent d’autres complications sérieuses :

  • La pneumonie par aspiration : où on aspire involontairement des aliments ou du liquide qui peuvent apporter des bactéries aux poumons, menant ainsi à la pneumonie.
  • L’étouffement : dont le risque est plus élevé, voire mortel. Du coup, la dysphagie exige une surveillance soigneuse, en particulier pendant les repas.
  • La malnutrition : puisqu’il peut être si difficile à manger et à boire, ce qui peut provoquer d’autres séquelles, telles qu’une perte de poids, l’atrophie musculaire et la déshydratation.

Et maintenant qu’on comprend un peu des causes et de la nature sérieuse des complications autour de la déglutition, passons à la récupération !

Les meilleures méthodes pour rétablir la déglutition après un AVC

De nombreux survivants d’AVC arrivent à réapprendre à déglutir avec un bon programme de rééducation, pendant lequel l’équipe médicale sert d’une grande ressource. Voici les meilleures méthodes pour rétablir la déglutition après un AVC.

Les orthophonistes

Les orthophonistes sont formés au traitement de diverses maladies qui affectent les muscles de la bouche, y compris les troubles de la parole et les troubles de la déglutition. Ils peuvent ainsi en diagnostiquer les symptômes et concevoir un programme de rééducation sur mesure.

Comme on vient d’apprendre, on doit travailler ardemment avec un orthophoniste formé, car les complications d’une dysphagie peuvent s’avérer mortelles !

Les exercices de rééducation

Une patiente travaille étroitement avec sa orthophoniste, celle-ci étant bien formée en traitant les troubles de déglutition parce que cette maladie implique les mêmes muscles que ceux employés par la parole.

On peut également consulter un orthophoniste pour apprendre des exercices de rééducation conçus pour réentraîner le cerveau à contrôler les muscles oraux. 

En effet, le cerveau possède la capacité de s’adapter et se remodeler en développant et fortifiant de nouvelles voies neuronales qui vont prendre la relève des fonctions affectées par l’AVC. Ce processus s’appelle la neuroplasticité ou la plasticité cérébrale.

Presque tous les exercices de rééducation post-ACV se concentrent sur l’activation de la neuroplasticité. Il faut beaucoup de répétition et de l’assiduité pour convaincre le cerveau de se rendre plus efficace dans les tâches qu’on fait, donc on fait les exercices de rééducation avec beaucoup de répétition et s’y tenir ardemment à son programme de rééducation. Et bien qu’on soit en train d’exercer d’autres parties du corps, le vrai muscle qu’on entraîne est le cerveau.

Les orthophonistes sont une bonne ressource d’exercices de rééducation qui aident à rétablir la déglutition en activant de la neuroplasticité.

Les applis d’auto rééducation qui traitent l’aphasie

Quoique l’aphasie affecte la langue, le traitement d’aphasie entraîne les muscles oraux, ce dont on peut aussi appliquer aux troubles de déglutition après un AVC. Il existe aussi des applis, telles que Lingraphica (une appli d’orthophonie) qui offre des exercices conçus exprès pour améliorer la déglutition après un AVC.

Et comme on vient d’apprendre, l’auto rééducation importe afin qu’on puisse profiter au maximum des avantages que fournit la neuroplasticité.

La stimulation électrique

La stimulation électrique est plutôt connue dans le cadre du traitement de la mobilité des jambes et des bras, pourtant, elle peut s’avérer très utile dans toute manière de récupération, y compris le traitement des troubles de la déglutition et d’autres troubles oraux.

Dans cette thérapie, on applique de douces impulsions électriques aux muscles de la gorge, ce qui va aider à amplifier la stimulation du cerveau et favoriser la neuroplasticité. C’est aussi très utile d’apparier la stimulation électrique aux autres méthodes de rééducation.

Alors, ça vaut le coup d’en discuter avec un thérapeute, dont on aurait besoin en abordant cette thérapie, car la stimulation électrique est potentiellement très dangereuse quand on l’applique sur le cou. Ne faites pas la stimulation électrique sans l’instruction d’un thérapeute qualifié. En effet, il faut un professionnel médical pour commander les appareils de stimulation électrique conçus pour la gorge.

Adapter son régime et utiliser des techniques de compensation

La rééducation et les autres techniques vont prendre du temps, et on doit entre-temps faire de son mieux pour minimiser le risque d’étouffement et des aspirations silencieuses. Du coup, on se tourne vers le régime et les techniques de compensation :

  • Manger les aliments doux qui sont faciles à mâcher.
  • Éviter les liquides épais qui coulent plus lentement afin de réduire le risque d’étouffement.
  • S’asseoir droit lorsqu’on mange, et surtout éviter de s’allonger pendant les repas.
  • Manger lentement, ce qui est un moyen très efficace de réduire le risque d’étouffement.
  • Éviter les aliments d’une consistance difficile, comme les soupes avec les morceaux, qui rendent la déglutition plus compliquée et hasardeuse.

Les orthophonistes peuvent aussi conseiller des régimes adaptés selon la gravité des séquelles et ses progrès dans la récupération. C’est également important de garder quelqu’un près de soi lorsqu’on est en train d’entreprendre de nouveaux aliments.

Les troubles de la déglutition après un AVC : leur durée

Selon les études, la plupart des troubles de la déglutition se guérissent en deux semaines. Pourtant, tous les AVC diffèrent, alors chaque patient va connaître son propre chemin du rétablissement.

Et parfois, et plutôt avec les AVC faibles, il se passe la récupération spontanée où certaines séquelles, compris la dysphagie, se guérissent toutes seules. De même, d’après cet article dans la Neurologie européenne, les AVC plus graves ont tendance à provoquer des dysphagies plus persistantes, où on peut avoir besoin d’une sonde d’alimentation pendant le premier mois.

Sommaire

Les troubles de la déglutition ont tendance à durer plus long selon la taille de l’AVC. Après les AVC faibles, ils peuvent se guérir en deux semaines, tandis qu’on peut avoir besoin d’une sonde d’alimentation après un AVC massif.

Les orthophonistes peuvent préciser les types de dysphagie dont on souffre et fournir des exercices afin qu’on puisse faire de l’auto rééducation à la maison. Le but de presque toute forme de rééducation après un AVC et de convaincre le cerveau de s’adapter et de se remodeler en développant et fortifiant de nouvelles voies neuronales qui vont prendre la relève des fonctions affectées par le processus qui s’appelle la neuroplasticité. La clé de la récupération est ainsi la répétition et l’assiduité.

Et surtout, il faut garder espoir, car il y a beaucoup d’exemples de survivants d’AVC qui ont réussi leur récupération, réalisant plus qu’attendu en s’engageant assidument à la récupération. Bonne chance !

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– David M. Holt