L’aggravation des séquelles de l’AVC, signalent-elles quoi exactement ? Parfois, c’est normal, mais parfois non. Alors, comment pouvons-nous reconnaître la différence ? C’est précisément ce que vous êtes sur le point de découvrir.
Cet article vous expliquera les caractéristiques d’une régression normale et les moyens de se remettre après.
Contraster les rechutes normales et anormales après un AVC
Tout d’abord, on doit reconnaître que le progrès d’une récupération après un AVC n’est pas linéaire.
C’est normal de prendre deux pas en avant et un en arrière.
En effet, c’est parfois normal de prendre deux en avant et quatre en arrière.
La règle d’or est de considérer toute la récupération. Est-ce que le progrès est relativement constant ?
À la longue, les pas en avant doivent surmonter les pas en arrière.
Pourtant, si vous vous réveillez un matin et trouvez une aggravation des séquelles de l’AVC, c’est le temps de chercher des soins médicaux tout de suite.
Les causes de l’aggravation des séquelles de l’AVC
S’il y a une aggravation des séquelles de l’AVC, c’est le temps d’y enquêter à fond.
Voici 3 causes de rechutes après un AVC :
1. Les changements d’habitude
Avez-vous récemment changé vos habitudes ? Par exemple, avez-vous commencé à marcher beaucoup plus qu’avant ? Ou, contrairement, est-ce que votre vie est devenue considérablement plus sédentaire ?
Parfois, les grands changements peuvent apporter des effets sérieux au corps, et les résultats ne sont pas toujours bons.
2. Prendre de nouveaux médicaments
Parfois, de nouveaux médicaments peuvent provoquer une aggravation des séquelles de l’AVC. Par exemple, certains survivants d’AVC rendent compte d’une rechute après avoir commencé à prendre des antidépresseurs et, en même temps, après les avoir arrêtés.
N’ajustez pas vos médicaments sans parler à un médecin ! Discuter de vos symptômes avec votre médecin pour déterminer s’il y a d’autres cours de traitement disponibles.
3. Se surmener
Parfois, l’apparence d’une fatigue après un AVC est retardée, dans le sens qu’elle peut apparaître aux jours qui suivent celui pendant lequel vous avez travaillé excessivement.
Avez-vous encore du mal à trouver les causes de votre rechute ?
Si les causes de votre rechute vous restent encore inconnues, essayez d’en discuter avec un psychiatre, neurologue ou thérapeute. Ils peuvent vous aider à identifier le problème.
Les rechutes après un AVC sont aussi un phénomène plutôt mystérieux, et les médecins peuvent avoir du mal à les diagnostiquer précisément.
Si c’est le cas, ne perdez pas les pédales. On peut encore prendre de nombreuses mesures qui peuvent vous aider à revenir à nouveau sur le chemin du rétablissement.
Comment améliorer les séquelles d’AVC et en éviter une aggravation
Si vous vous trouvez en bon milieu d’une petite rechute ou souhaitez éviter une aggravation des séquelles de l’AVC, voici 4 moyens que vous pouvez essayer pour régler la situation.
Aller doucement et régulièrement
La récupération après un AVC n’est pas une course. Quoique tout le monde veuille une récupération rapide, les patients ont la tendance de s’épuiser en essayant de faire trop à la fois.
Pendant la récupération après un AVC, le cerveau tente de se guérir rapidement, ce qui exige beaucoup d’énergie mentale. En vous surmenant, vous asséchez l’énergie restante et vous vous épuisez.
Alors, pour éviter une rechute, visez une allure douce et régulière au lieu de vous hâter.
Obtenir beaucoup de sommeil
Le sommeil compte beaucoup pendant la récupération après un AVC. Il donne au cerveau l’occasion de se reposer, et il active la neuroplasticité, la capacité du cerveau à se recâbler.
Si vous refusez de dormir quand le corps en a besoin, la récupération avancera plus lentement. Le cerveau manquera de temps pour se guérir, et vous saboterez votre propre rétablissement. Donc, laissez-vous dormir !
On doit reconnaître aussi que l’envie de dormir beaucoup à la suite d’un AVC ne signifie pas une rechute : elle est parfaitement normale et saine chez les survivants d’AVC.
Se tenir au régime
L’assiduité est la clé dans la récupération après un AVC et l’un des meilleurs moyens d’éviter l’aggravation des séquelles de l’AVC. Si vous effectuez un peu de rééducation chaque journée, les résultats arriveront à la longue. Mais l’inconstance emporte le risque d’une chute : soit en sautant les exercices au domicile, soit en se surmenant.
Le cerveau tente de se guérir rapidement par le phénomène appelé neuroplasticité, qui est le moyen employé par le cerveau en se recâblant et en formant de nouvelles connexions neuronales.
Et la stimulation constante est le meilleur moyen de l’encourager à se recâbler. Sans effort assidu, les connexions cérébrales peuvent commencer à faiblir, et vous pouvez mettre en jeu tout votre travail dur.
Pratiquer la répétition
Hors de l’assiduité, une répétition élevée constitue le meilleur moyen d’encourager le cerveau à se recâbler après un AVC.
Lorsque vous faites des exercices à répétition, vous activez la neuroplasticité et fortifiez les connexions cérébrales qui contrôlent cette tâche.
Par exemple, les connexions cérébrales qui contrôlent les fonctions de la main se fortifient en tant que vous effectuez les exercices thérapeutiques de la main. Plus qu’on s’y entraine, plus que les fonctions de la main s’améliorent.
Alors, si vous vous trouvez en bon milieu d’une petite rechute, en ce qui concerne n’importe quel aspect de votre récupération, essayez de pratiquer la répétition afin de revenir sur la bonne voie.
Régler son aggravation des séquelles de l’AVC
En général, dans la récupération après un AVC, il s’agit d’un flux et reflux.
Une aggravation des séquelles de l’AVC qui est brusque et soudaine mérite de l’attention médicale tout de suite.
Mais si les changements sont plus petits, ils peuvent faire partie du processus naturel suivi par le rétablissement. Parfois, on prend deux pas en avant, et un pas en arrière.
Tant qu’il y a une tendance générale de progresser, une petite aggravation des séquelles de l’AVC ne doit pas vous inquiéter.