Comme survivant d’AVC ou soignant, est-ce que vous ne vous êtes jamais demandé comment mieux récupérer après un AVC, ou si un rétablissement complet est possible ?
Les perspectives sont difficiles à prévoir, car tous les AVC diffèrent, et chaque récupération varie pareillement. Tandis qu’il reste impossible de prévoir qui se rétablira complètement, il existe des moyens de mieux récupérer après un AVC.
Viser un rétablissement complet
La plupart des survivants d’AVC ont des buts différents pendant la rééducation. Certains survivants se concentrent à remarcher, tandis que d’autres visent à rétablir les fonctions de la main.
Mais tout le monde semble naturellement vouloir arriver à la même fin : se remettre dans la vie habituelle. En effet, la définition du rétablissement est « L’action de remettre en une place ou un état. »
Le chemin du rétablissement varie beaucoup selon le survivant et l’AVC. Tandis qu’aucun thérapeute ne peut promettre un rétablissement complet, il reste néanmoins important d’établir des buts qui sont à la fois ambitieux et pratique.
Les buts trop faibles peuvent gâter votre capacité de récupérer, et ceux qui sont trop durs peuvent vous frustrer, menant ainsi au même effet.
À cet égard, pendant la récupération après un AVC, nous devons choisir des buts pratiques, et les accroitre en tant que nous faisons du progrès : et nos améliorations nous rendront capables d’atteindre de nouveaux buts et une meilleure récupération.
Est-ce qu’on peut se rétablir complètement après un AVC ?
À quel point est-ce qu’on peut approcher d’un rétablissement complet après un AVC ?
Quoique tous les AVC diffèrent, il y a quelques phénomènes bien établis qui valent un coup d’œil.
Au début de la récupération, les plus rapides améliorations se passent pendant les 3 premiers mois après l’AVC. Après le plateau à 3 mois, les résultats peuvent ralentir, mais ils n’arrêteront pas tant que le patient assiste à la rééducation.
Une étude a suivi le progrès de 51 survivants d’AVC, qui ne pouvaient pas marcher après la marque de trois mois, pour deux ans lorsqu’ils avaient assisté à un programme de rééducation à long terme.
À la fin de l’étude, 74 % des patients sont arrivés à remarcher sans aide. De plus, vers 79 % ont obtenu une marque de 70 dans l’indice de Barthel, ce qui implique qu’ils n’éprouvent qu’une dépendance minimale avec les tâches journalières.
Autrement dit, quoique la récupération subisse un ralentissement après les 3 premiers mois, la récupération peut continuer pendant des années si on assiste assidument à la rééducation.
Et si vous avez cessé la rééducation il y a des années ?
C’est important de noter que, si vous avez cessé la rééducation, vous pouvez toujours la reprendre : il n’est jamais trop tard.
Certains patients s’inquiètent d’avoir arrêté la rééducation il y a des années. Mais ici, à Flint Rehab, nous avons vu des survivants d’AVC qui ont encore amélioré leurs fonctions de la main en commençant aussi loin que 24 années après leur AVC.
Après avoir vu ces accomplissements encore et encore, nous avons conclu que la récupération reste possible même des décennies après un AVC.
L’espérance inspire l’action, et l’action suscite des résultats.
Et à ce titre, voici des conseils dont vous pouvez profiter pour mieux récupérer après un AVC.
Comment mieux récupérer après un AVC
Voici 5 mesures qu’on peut prendre pour mieux récupérer après un AVC :
1. Trouver les méthodes de rééducation qui vous conviennent le mieux
Chaque survivant d’AVC profite des méthodes de rééducation singulière. Ceux qui conviennent à l’un peuvent ne pas aller à un autre.
En maximisant les chances de récupérer, c’est important d’expérimenter les différentes techniques de rééducation jusqu’à ce que vous ayez trouvé ceux qui vous conviennent.
Par exemple, la thérapie miroir peut aider une personne à améliorer la fonction de la main, mais une autre ne peut pas la trouver aussi efficace. Un autre type de thérapie qui peut s’avère utile est le FitMi thérapie à domicile.
De plus, si votre récupération s’est aplanie, un changement des méthodes peut vous aider à surmonter cet obstacle. L’expérimentation et la variété sont la clé pendant la récupération.
2. Surveiller les techniques de compensation
En maximisant les chances de récupérer, il faut être conscient de la différence entre la compensation et la récupération.
La compensation implique qu’on effectue un ancien mouvement d’une nouvelle façon, tandis que dans la récupération, il s’agit de restaurer la capacité d’effectuer un mouvement dans la même manière qu’on avait employé avant la blessure.
Par exemple, au cas où la main dominante soit touchée par l’AVC, la compensation implique qu’on mange avec l’autre main. La récupération, en revanche, exige qu’on effectue assidument des exercices en se servant de la main affectée pour arriver à tenir une fourchette, tout comme de l’habitude avant l’AVC.
Cela ne signifie pas que les techniques de compensation sont mauvaises. Les appareils compensatoires, tels que les cannes et les marchettes, sont nécessaires à votre sécurité, en particulière aux premières étapes de la récupération. Si votre thérapeute vous apprend à utiliser une marchette, c’est nécessaire à votre sécurité.
En progressant, continuez de vous mettre au défi d’apprendre de nouvelles compétences.
Posez-vous toujours la question : « Est-ce que je peux le faire différemment aujourd’hui ? »
3. Concentrez-vous sur le positif
Au cours de notre travail en rééducation à Flint Rehab, nous avons entendu des histoires incroyables sur la guérison et la récupération.
Certains patients récupèrent parce que leurs thérapeutes leur ont confiance, et, en conséquence, ils gagnent de la confiance en eux-mêmes. L’espérance inspire l’action, et l’action mène aux résultats.
De l’autre côté, certains patients éprouvent une croyance limitée, telle que la perspective manifestée après avoir été sur un fauteuil roulant pour de longues périodes. Un manque d’espérance rend difficile l’action, ce qui limite la récupération.
Chaque journée il y a des gens qui atteignent une meilleure récupération que leur médecin a prévue. L’état de l’esprit peut faire toute la différence.
4. Employer une répétition élevée pour encourager la récupération après un AVC
Le moyen le plus efficace d’exploiter pleinement vos capacités pendant la récupération après un AVC est de se concentrer à l’activation de la neuroplasticité : le mécanisme employé par le cerveau en se recâblant.
On active la neuroplasticité avec la répétition. Par exemple, pour améliorer l’équilibre et la démarche après un AVC, on doit effectuer des exercices de la jambe à une répétition élevée.
Les exercices répétitifs sont un moyen dont les survivants d’AVC, avec une perspective d’être toujours dépendant d’un fauteuil roulant pour le reste de leur vie, avaient profité pour remarcher.
5. Ne comparez pas votre récupération à celle d’autres
Votre propre chronologie de récupération peut s’avérer plus courte ou plus longue qu’a prévu votre médecin. Quand les obstacles se présentent, c’est important de vous tenir à votre régime et de ne jamais baisser les bras.
Si vous voyez des autres qui récupèrent plus rapidement après un AVC, retenez que le chemin de rétablissement varie pour tout le monde.
L’action suscite des résultats. Tant que vous prenez des mesures, les changements positifs arriveront.
Votre cerveau travaillait également pendant toute votre vie pour s’adapter et effectuer des changements qui rendent les fonctions de votre corps plus efficace.
Mieux récupérer après un AVC : sommaire
Nous espérons que ces conseils vous aident à maximiser vos chances de récupérer après un AVC.
C’est important d’être toujours à la fois positif et pratique afin que vous puissiez travailler assidument à la récupération. Le chemin de rétablissement peut s’avérer long, mais en gardant l’état d’esprit juste, on va y rouler encore plus loin.
Et surtout, croyez à une meilleure récupération. Lorsque vous croyez à la possibilité d’une chose positive, il est beaucoup plus probable qu’elle arrivera, car vous serez inspiré à prendre des mesures pour la réaliser. Bonne chance !