Le traitement de l’hémiplégie n’est pas tout à fait évident puisqu’elle implique une paralysie d’un côté du corps, provoquée par un accident vasculaire cérébral (AVC) ou par un autre traumatisme cérébral, qui touche la capacité du cerveau à envoyer des signaux aux muscles.
Le cerveau se divise en deux hémisphères, dont chacun a le contrôle du côté opposé du corps. Il s’ensuit, par exemple, que les traumatismes cérébraux qui arrivent à l’hémisphère gauche, tels qu’un AVC gauche, ont tendance à provoquer une hémiplégie droite.
Heureusement, les méthodes du traitement de l’hémiplégie sont bien établies, et on peut en profiter dans sa propre rééducation — même au cas d’une paralysie. À cet égard, cet article va présenter :
- Le traitement de l’hémiplégie : le principe fondamental
- Les meilleures méthodes de rééducation
- Une histoire de réussite : surmonter l’hémiplégie avec la rééducation passive
Allons-y !
Le traitement de l’hémiplégie : le principe fondamental
Comme on vient d’apprendre, les symptômes de l’hémiplégie ne proviennent pas des muscles, mais du cerveau. Pourtant, le cerveau possède la capacité de s’adapter et se remodeler en développant et fortifiant de nouvelles voies neuronales qui vont prendre la relève des fonctions affectées. Cela s’appelle la plasticité cérébrale ou la neuroplasticité, et c’est le processus auquel se fonde presque toute forme de rééducation post-AVC : y compris le traitement de l’hémiplégie.
Mais, pour convaincre le cerveau de s’adapter et se rendre plus efficace dans les tâches qu’on fait, il le faut beaucoup de répétition et d’assiduité. Du coup, les patients se trouvent souvent engagés à un bon programme de rééducation où ils s’entraînent ardemment, faisant des exercices de rééducation avec beaucoup de répétition afin d’activer la plasticité cérébrale et de regagner le contrôle de leur côté affecté.
Mais, à ce moment, on peut se demander comment faire les exercices quand il y a une paralysie, ce qu’on va aborder dans la section suivante.
Les meilleures méthodes de rééducation
Maintenant qu’on comprend le rôle de la plasticité cérébrale au sein de presque toutes les formes de rééducation post-AVC, y compris le traitement de l’hémiplégie, on peut aborder les meilleures méthodes de rééducation. Et puisque dans l’hémiplégie il s’agit d’une paralysie, au début de cette récupération on se tourne vers la rééducation passive.
La rééducation passive
On commence par la rééducation passive, où l’on fait des exercices de rééducation en assistant les mouvements :
- soit avec son côté indemne ;
- soit avec l’aide d’un soignant ou d’un thérapeute.
Et dans les deux cas, bien que les membres ne fassent pas les exercices tout seuls, l’entraînement va tout de même aider à activer la plasticité cérébrale et à convaincre le cerveau de répondre en s’adaptant et se rendant plus efficace dans les tâches qu’on fait.
Et quoique les thérapies hospitalières et ambulatoires soient les plus efficaces, c’est très important de les compléter par l’auto-rééducation à la maison, où on peut aussi profiter des livrets d’auto-rééducation gratuits :
- Exercices de rééducation post-AVC : pour traiter la paralysie
- Exercices de rééducation post-AVC : un entraînement complet
Il faut beaucoup de répétition et de l’assiduité pour convaincre le cerveau de s’adapter par la plasticité cérébrale, alors on doit toujours compléter ses séances avec les thérapeutes avec un bon programme d’auto-rééducation à la maison.
L’électrostimulation
L’électrostimulation est sans doute l’une des meilleures méthodes dans le traitement de l’hémiplégie. On applique des courants électriques doux sur la peau afin de stimuler les muscles et amplifier les signaux qu’ils envoient au cerveau. En effet, des études montrent que d’autres formes de rééducation deviennent plus efficaces quand on les apparie à l’électrostimulation.
L’imagerie mentale
L’imagerie mentale est une forme d’entraînement où on envisage les mouvements des exercices de rééducation. C’est très courant chez les sportifs, et les survivants d’AVC peuvent bien en profiter pour traiter l’hémiplégie.
C’est plutôt un thème dans la rééducation post-AVC qu’on peut attendre de meilleurs résultats en employant une combinaison de méthodes thérapeutiques, et l’imagerie mentale n’y fait pas exception. En appariant l’imagerie mentale à la kinésithérapie, on peut profiter encore plus de la plasticité cérébrale.
La thérapie miroir
Le traitement de l’hémiplégie implique aussi la rééducation de la main, où la paralysie a tendance à persister même après que la mobilité des bras et des jambes ait commencé à revenir.
Et au début, quand la main est encore paralysée, on se tourne vers la thérapie miroir, où on pose un miroir au-dessus de la main affectée et regarde la réflexion de la main indemne lorsqu’elle est en train de faire des exercices thérapeutiques. En fait, cette forme de tricherie est bien établie et va vraiment activer la plasticité cérébrale et aider à récupérer la mobilité de la main !
La thérapie par contrainte induite
Thérapie par contrainte induite est une méthode agressive dans le traitement de l’hémiplégie où on retenir les membres indemnes afin de forcer l’utilisation des membres affectés. Cette méthode peut ainsi s’avérer efficace et frustrante, et mieux vaut l’essayer avec l’aide d’un thérapeute.
Le FitMi système d’auto-rééducation à la maison
Le FitMi système d’auto-rééducation à la maison de Flint Rehab se distingue parce qu’il est conçu exprès pour :
- rétablir la mobilité des bras, des jambes, du noyau et des mains
- guider les exercices de rééducation
- guider la rééducation passive
- suivre ses progrès
- faire des exercices un jeu
- augmenter la difficulté en tant qu’on progresse
- motiver un très haut niveau de répétition (pour activer la plasticité cérébrale)
En effet, de nombreux survivants d’AVC ont regagné la mobilité après une hémiplégie en s’entraînant avec le FitMi, et voici une de leurs histoires de réussite !
Une histoire de réussite : surmonter l’hémiplégie avec la rééducation passive
Ron, un survivant d’un AVC, utilisant le FitMi à la maison
« Mon mari a souffert d’une artère carotide disséquante qui a mené à un AVC fin mai. L’AVC a touché environ 40 % de l’hémisphère gauche de son cerveau et provoqué des troubles de la parole et une paralysie de son côté droit. En fait, il a eu de la chance, parce que les médecins croient qu’il est une personne singulière dont l’hémisphère droit du cerveau a le contrôle de la parole !
Ron a passé une semaine aux soins intensifs et cinq semaines de plus dans un hôpital de rééducation. Après, il est de retour à la maison, et il participe à la thérapie ambulatoire trois jours par semaine.
Il y a trois semaines que je lui ai commandé le FitMi et cette semaine il a bougé son bras pour la première fois !! On pense tous deux que l’entraînement répétitif a envoyé un signal à son cerveau qui veut dire : je suis là et prêt à bouger !!!
Il va continuer de s’entraîner à la maison avec le FitMi et de participer aux autres thérapies aussi longtemps qu’il le faut !!! »
L’histoire de Ron montre comment la rééducation passive peut surmonter l’hémiplégie. Et les appareils d’auto-rééducation, comme le FitMi système d’auto-rééducation à la maison, y sont très utiles.
Le traitement de l’hémiplégie : sommaire
Le traitement de l’hémiplégie, comme presque toute forme de rééducation post-AVC, se fonde sur l’activation de la plasticité cérébrale. On commence par la rééducation passive et la thérapie miroir, et passe aux méthodes plus difficiles, tout en appariant des techniques efficaces, telles que l’électrostimulation, l’imagerie mentale, et le FitMi système d’auto-rééducaiton à la maison à ses efforts pour en améliorer les résultats.
On espère que cet article vous sera utile, et bonne chance sur le chemin du rétablissement !