Vivre après un AVC peut parfois s’avérer un peu éprouvant. Pourtant, il y a beaucoup de bonnes méthodes et bons conseils dans la rééducation post-AVC qui sont bien efficaces et établis.
Du coup, cet article va présenter :
- 6 bons conseils du côté physique
- 5 bons conseils du côté psychologique
Allons-y !
6 bons conseils du côté physique
Profiter de la plasticité cérébrale
Pour mieux vivre après un AVC, on peut commencer par embrasser le fait que le cerveau possède la capacité de s’adapter et se remodeler en développant et fortifiant de nouvelles voies neuronales qui vont prendre la relève des fonctions affectées par l’AVC. Ce processus, auquel presque toute forme de rééducation post-AVC se fonde, s’appelle la plasticité cérébrale, ou la neuroplasticité.
Mais, il faut beaucoup de répétition et de l’assiduité pour persuader le cerveau de s’adapter et de se rendre plus efficace dans les tâches qu’on fait. Du coup, les survivants d’AVC se trouvent souvent engagés à un bon programme de rééducation où ils s’entraînent ardemment, faisant des exercices de rééducation avec beaucoup de répétition afin de profiter au maximum de la plasticité cérébrale.
Profiter des diverses formes de thérapie disponibles
Et maintenant qu’on comprend le processus au fond de presque toute forme de thérapie après un AVC, on peut faire un autre pas pour mieux vivre après un AVC : c’est de profiter des diverses formes de thérapie disponible à la rééducation hospitalière et ambulatoire afin d’améliorer les séquelles d’AVC :
- la kinésithérapie : rétablir sa mobilité et améliorer sa santé
- l’ergothérapie : améliorer sa capacité de faire les activités journalières
- l’orthophonie : rétablir sa capacité de déglutir, la cognition et la langue
Et, comme on vient d’apprendre, elles se fondent toutes trois sur l’activation de la plasticité cérébrale.
Faire de l’auto-rééducation à la maison
Après avoir quitté l’hôpital et entre les séances de rééducation ambulatoire, on doit compléter son entraînement avec un bon programme d’auto-rééducation à la maison : comme on vient d’apprendre, dans la rééducation post-AVC, il s’agit de la répétition et de l’assiduité afin qu’on puisse profiter au maximum de la plasticité cérébrale et rétablir les fonctions affectées par l’AVC.
Il existe également des appareils d’auto-rééducation, comme le FitMi système d’auto-rééducation à la maison de Flint Rehab, qui sont conçus exprès pour :
- rétablir la mobilité des bras, des jambes, du noyau et des mains
- guider les exercices de rééducation
- guider la rééducation passive
- suivre ses progrès
- faire des exercices un jeu
- augmenter la difficulté en tant qu’on progresse
- motiver un très haut niveau de répétition (pour activer la plasticité cérébrale)
Du coup, on peut en profiter afin de focaliser et amplifier ses efforts dans la rééducation !
Profiter des matériels adaptés
Les thérapeutes peuvent conseiller des matériels adaptés qui facilitent les tâches journalières et assurent la sécurité des survivants d’AVC. Par exemple, une marchette ou une canne peut s’avérer convenable si l’on a des troubles de la marche.
Pourtant, il faut être conscient d’un certain équilibre, puisque les matériels adaptés servent à la fois :
- à garantir sa sécurité et atténuer les séquelles d’AVC ;
- d’une technique palliative qui n’agit pas sur les vraies causes.
Donc, mieux vaut profiter temporairement des matériels adaptés, afin d’assurer sa sécurité, et continuer de poursuivre la rééducation pour qu’on puisse vraiment améliorer ses séquelles et mieux vivre après un AVC.
S’appuyer sur ses proches
Durant la rééducation hospitalière post-AVC, les survivants d’AVC peuvent s’accoutumer à l’assistance des autres et à un environnement bien adapté à leurs besoins : ce qui peut rendre le retour à la maison plutôt dur. Du coup, on peut essayer de s’appuyer un peu sur ses proches, qui peuvent apprendre plus sur les soins à donner des thérapeutes à l’hôpital ou des livrets qui montrent comment vivre avec une personne qui a fait un AVC.
Modifier son régime alimentaire
Le régime alimentaire peut augmenter et réduire beaucoup de facteurs de risque d’AVC, y compris :
- le cholestérol
- l’hypertension artérielle
- l’athérosclérose
- l’obésité
qu’il faut gérer afin de :
- minimiser la chance d’un second AVC
- améliorer la santé générale
On doit alors rechercher des aliments qui alimentent la récupération post-AVC et toujours consulter son médecin avant de changer son régime alimentaire !
Mieux vivre après un AVC : 5 bons conseils du côté psychologique
Maintenant qu’on a parcouru les conseils du côté physique, c’est le moment d’aborder les conseils du côté psychologique afin qu’on puisse les apparier à ses autres efforts et arriver vraiment à mieux vivre après un AVC.
Faire la paix avec une allure plus lente
Les AVC ont tendance à rendre les tâches journalières bien plus difficiles, alors, pour mieux vivre après un AVC, on doit faire la paix avec, et même profiter de, cette nouvelle allure. En effet, ne mener pas une vie trépidante a ses propres avantages, et il importe de se donner le temps, l’espace et la chance pour se soigner.
Profiter de la psychologie positive
Les AVC ont tendance à provoquer des changements drastiques et la dépression. Et pour cette dernière séquelle, on peut se tourner vers la psychologie positive, où l’on s’entraîne à se concentrer sur les bons aspects du présent et des situations où l’on se trouve, afin que l’esprit apprît à répondre systématiquement de cette façon. Il y a aussi beaucoup de livres et de vidéos YouTube à consulter qui guident la psychologie positive.
Profiter des soutiens émotionnels
Un AVC est un événement très stressant, et on peut vraiment mieux vivre après un AVC en profitant des soutiens émotionnels, tels que :
- les groupes de soutien en personne ou en ligne ;
- les groupes sur les médias sociaux qui publient des citations motivantes ;
- et d’autres sources de soutien émotionnel.
Comme on vient d’apprendre, la rééducation post-AVC demande beaucoup de répétition et de l’assiduité, alors, mieux vaut garder sa motivation et soutenir et élever ses émotions !
Se battre contre chaque limite
Tous les AVC diffèrent, alors chaque patient va connaître son propre chemin du rétablissement : ce qui implique qu’il n’y a pas de limites parce qu’elles sont inconnues ! Du coup, si l’on rencontre une limite, qu’elle soit implicite ou imaginaire, il faut la livrer combat et se battre avec acharnement, visant une récupération complète.
Ne pas avoir peur de redémarrer la rééducation
Quelle que soit la durée depuis l’AVC, qu’elle fasse des mois, des années, voire des décennies — la récupération reste toujours possible tant qu’on poursuit la rééducation.
En effet, on rencontre souvent des survivants d’AVC qui ont leur propre histoire d’une réussite, même à 24 ans après l’AVC ! Et nous sommes particulièrement fiers de telles histoires où les survivants ont profité de nos appareils d’auto-rééducation à la maison pour y parvenir.
On espère que cet article vous a aidé à mieux vivre après un AVC. Ne jamais baisser les bras, et bonne chance sur le chemin du rétablissement !