Les AVC ont tendance à aggraver certaines conditions autour des activités électriques dans le cerveau qui peuvent provoquer un AVC. Il y a certains facteurs de risque, qui sont plus élevés pendant certaines périodes, et c’est important de connaître la propre réponse. Du coup, cet article va présenter :
afin que vous puissiez mieux répondre à une crise d’épilepsie après un AVC. Allons-y !
Les causes de l’épilepsie après un AVC
Pour mieux comprendre la relation entre ces deux conditions, regardons leur definitions.
L’AVC
Les AVC se produisent quand l’apport sanguin du cerveau se compromet à cause d’une artère qui :
- soit se bouche, ce qui s’appelle un AVC ischémique, autrement dit un infarctus cérébral, ou un accident ischémique cérébrale (AIC) ;
- soit se rompe, ça veut dire un AVC hémorragique.
Dans les deux cas, l’événement prive d’oxygène les cellules cérébrales, qui vont commencer à mourir : ce qui rend les AVC un urgence médicale pour laquelle il faut des soins d’urgence tout de suite afin de sauver la vie et minimiser les séquelles.
L’épilepsie
Dans l’épilepsie, en revanche, il s’agit d’un dérangement brusque des activités électrique dans le cerveau dont les symptômes sont assez variable, mais en voici les plus courants
- les mouvements convulsifs
- une perte de conscience, ou les changements de l’état de conscience, de la cognition et des émotions
- les yeux révulsés ou fixe
- la confusion et l’anxiété
L’épilepsie après un AVC
Les AVC ont tendance à provoquer certaines conditions qui peuvent fragiliser le cerveau et le rendent plus susceptible à l’épilepsie, telles que :
- des tissus cérébraux cicatriciels
- une reduction du flux sanguin
- un taux métabolique d’oxygénation faible
- une augmentation de la perméabilité de la barrière hématoencéphalique
Une méta-analyse récente, sur 102 008 individus, suggère qu’environ 7 % des survivants d’AVC éprouvera une crise d’épilepsie après un AVC ; et une autre étude a trouve que l’AVC est responsable de 11 % de cas d’épilepsie chez les adultes et 45 % chez les personnes de plus de 60 ans.
En fait, l’épilepsie après l’AVC se rangent en deux catégories :
- les crises précoces, qui se produisent dans les deux semaines suivantes l’AVC, résultant souvent d’une autre maladie, comme une infection, une fièvre ou une maladie rénale ;
- les crises tardive, qui ont lieu après ces deux premières semaines, dont le risque de récurrence est 60 %, et qui, en général, ne sont pas provoqué.
Et plus précisément, l’épilsepsie a tendance à se manifeste tout de suite, ça veut dire pendant les 24 heures suivantes l’AVC, ou 6-12 mois plus tard. L’occurence d’une crise d’epilespie va aussi augmenter la chance des autres, et c’est la récurrence des crises non provoqués qui constitue le critère principal pour diagnostiquer l’épilepsie après un AVC : autrement dit, une seule crise n’impliquent pas le développement de l’épilepsie à long terme.
Pourtant, tous les AVC diffèrent, alors chaque patient va connaître ses propres séquelles et son propre chemin du rétablissement. Par exemple, certains membres de notre groupe de soutien ont éprouvé l’épilepsie hors de ces deux dernières périodes, voire des années après leur AVC. Donc, plutôt qu’en valeurs absolues on parle de facteurs de risque, dont voici les plus courants :
- Le type d’AVC. En fait, l’épilepsie et plus courante après un AVC hémorragique qu’un AVC ischémique.
- La gravité de l’AVC. Le risque d’épilepsie augmente avec la gravité de l’AVC.
- La localisation de l’AVC. Les AVC qui touchent plusieurs lobes cérébraux ou le cervelet ont plus d’une tendance à provoquer l’épilespie.
- L’age. Cette étude a observé que 58 % d’enfants qui fait un AVC va éprouver une crise d’épilepsie avant 24 heures, tandis que l’AVC constitue la principale cause de l’épilepsie chez les personnes âgées : les deux faits soutenant ainsi la généralisation que l’épilepsie est plus courante chez les enfants et les personnes de plus de 65 ans.
- La disposition génétique
Et maintenant qu’on comprend les causes et les symptômes d’épilepsie après un AVC, passons au traitement !
Le traitement de l’épilepsie après un AVC
Soins d’urgence
Regarder quelqu’un en train de faire une crise d’épilepsie peut s’avérer un peu inquiétant. La personne va perdre conscience, convulser et bouger les yeux d’une façon très irrégulières. Du coup, il importe de savoir l’aider en ce moment, et on peut aussi créer un plan de réponse avec sa famille et ses amis.
- La reposer sur la sol pour assurer sa sécurité. Si la personne est assis ou sur lit, la reposer doucement sur le sol afin d’éviter une chute ou un autre accident.
- Ne pas essayer d’arrêter leurs convulsions. Arrêter les mouvements ne terminera pas la crise, qui se produisent dans le cerveau, pas le corps. Alors, ces tentatives ne peuvent qu’élever le risque d’une autre blessure.
- La poser dans une position de sécurité. Suivre ces étapes, la tourner doucement sur son côté et dans une position de sécurité.
- Éloigner tous les objets. Éloigner tous les objects qui peuvent blesser la personne en train de faire une crise.
- Ne placer rien dans sa bouche. Le manque de contrôle et des mouvements convulsifs peut rendre ces objets dangereux et il y a aussi un risque d’étouffement.
- Lui offrir de la rassurance après. Une personne qui a fait une crise épileptique peut être confuse, anxieuse et gênée. Du coup, on peut lui offrir un peu de rassurance et lui faire savoir que tout sera bien passé.
- Faire attention à la durée de la crise. Les crise d’épilepsie durent généralement de 30 secondes à 2 minutes. Mais, si une crise dure plus de 5 minutes, il faut appeler des soins d’urgence tout de suite.
En effet, on doit appeler les soins d’urgence si :
- la crise dure plus de 5 minutes
- c’est son premier crise d’épilepsie
- il y a plusieurs crises de suite
ou que la personne :
- semble s’étouffer ou a du mal à respirer
- devient blessée pendant la crise
- demande des soins d’urgence
Le traitement à long terme
Après les soins d’urgence, les méthodes suivantes s’emploient généralement dans le traitement de l’épilepsie après un AVC :
- Les antiépileptiques (les anticonvulsifs) : qui servent généralement à réduire l’activité électrique excessive qui mènerait la crise et à adoucir la fréquence et la gravité des crises. Pourtant, ces médicaments peuvent provoquer leurs propres séquelles, y compris la sédation.
- La stimulation du nerf vague : c’est dire d’y appliquer des impulsions électriques afin de prévoir les crises.
- L’ablation thermique : où on emploie un laser pour enlever des cellules cérébrales hyperactives responsables des crises.
Sommaire
Les AVC ont tendance à aggraver certaines conditions autour de l’activité électrique du cerveau, et certains facteurs, tels que la gravité et la localisation de l’AVC, peuvent élever le risque d’épilepsie après un AVC.
Il y a certaines périodes où on a plus de risque de faire une crise d’épilepsie, mais les réponses, à court et à long terme, sont bien établies : et c’est toujours une bonne idée de partager ces informations avec sa famille et ses proches. On espère que cet article vous a aidé à comprendre l’épilepsie après un AVC. Bonne chance sur le chemin du rétablissement !