Aux cas où un accident vasculaire cérébral (AVC) a provoqué une paralysie, la rééducation va poursuivre le rétablissement de la mobilité. Les méthodes sont plutôt singulières, parce que la paralysie limite le mouvement qu’on peut faire lui-même, et elles sont assez variées : il faut retenir que tous les AVC diffèrent, alors chaque patient va connaître son propre chemin du rétablissement.
À cet égard, on va vous présenter les 5 meilleures méthodes pour soigner une paralysie après un AVC afin que vous puissiez en discuter avec vos thérapeutes, expérimenter les méthodes par vous-même et garder celles qui retentissent en vous. Et ces méthodes sont conçues exprès pour être accessibles aux patients qui n’ont aucune, ou qui n’ont que très peu de, mobilité.
Mais, avant de commencer, discutons un peu des causes de la paralysie après un AVC.
Les causes et les symptômes de la paralysie après un AVC
Le plus souvent, la paralysie après un AVC se manifeste en tant qu’une hémiplégie affectant le côté opposé à celui où s’est produit l’AVC. C’est-à-dire, par exemple, que les AVC gauches ont tendance à provoquer une paralysie du côté droit du corps. Cela fait partie du dessin général où les deux hémisphères du cerveau ont le contrôle du côté opposé du corps, les envoyant des signaux complexes qui vous permettent d’en bouger les membres volontairement.
Mais, les AVC sévères qui se produisent dans ces régions peuvent interrompre ces signaux et, du coup, les muscles ne peuvent pas y répondre et une paralysie s’ensuit.
Ce manque de communication peut aussi engendrer d’autres séquelles, et en voici les plus courantes :
- Spasticité : les muscles raides et tirés
- Contractures : un rétrécissement des tissus mous, provenant des muscles extrêmement raides, qui peut empêcher les mouvements des articulations
- Pied tombant : l’incapacité de lever les orteils vers le tibia
- Dysphagie : les troubles de la déglutition
Heureusement, c’est possible de traiter ces symptômes et séquelles et aider de nombreux patients à rétablir, au moins en partie, la mobilité de leur côté affecté.
Les AVC et la paralysie : le but général de la rééducation
Après un AVC, toutes les méthodes de la rééducation, y compris celles conçues pour traiter la paralysie, tournent autour de la même idée : l’activation de la neuroplasticité (ou la plasticité cérébrale).
La neuroplasticité est le processus par lequel le cerveau s’adapte et se soigne en développant et fortifiant de nouvelles voies neuronales. En effet, ce processus permet aux parties indemnes du cerveau de prendre la relève des parties affectées par l’AVC, et ainsi on peut se rétablir après une paralysie provenant d’un AVC.
En pratique, il faut un entraînement très répétitif pour activer la neuroplasticité et convaincre le cerveau de devenir plus efficace dans les activités qu’on fait (tout comme les autres tâches qu’on a apprises pendant la vie).
Au cas où un patient souffrant de la paralysie après un AVC n’arrive pas du tout à bouger, il existe tout de même des moyens par lesquels on peut activer la neuroplasticité et progresser le rétablissement, ce qui fera partie de notre discussion dans la section suivante.
Les méthodes les plus efficaces pour traiter la paralysie après un AVC
On profite de diverses méthodes pour traiter une paralysie après un AVC, et votre équipe médicale, y compris vos thérapeutes, va développer un programme de rééducation unique selon vos besoins particuliers : il s’agit d’expérimenter ces traitements et d’adhérer à ceux qui vous vont le mieux.
Quoique ces traitements ne puissent pas garantir une guérison complète de la paralysie, ils ne peuvent qu’améliorer les chances d’un bon rétablissement. Vous pouvez également consulter les témoignages de nos clients sur leur rééducation après un AVC pour en trouver des preuves encourageantes.
Et maintenant, parcourons les meilleures méthodes pour traiter une paralysie après un AVC :
1. Les exercices passifs
Selon les chiffres, le moyen le plus vérifié qui soit pour rétablir la mobilité après une paralysie provenant d’un AVC est probablement les exercices passifs, qu’on fasse assisté par un thérapeute ou soignant.
Et quoiqu’on ne les fasse pas tout cell, ces exercices servent tout de même à stimuler le cerveau et à activer la neuroplasticité. De plus, ces exercices peuvent aussi aider à minimiser la spasticité et à réduire les chances de contractures.
Pourtant, il faut se concentrer sur les mouvements pendant les exercices (les suivant des yeux et y gardant la pensée), parce que cette concentration, appariée aux mouvements eux-mêmes, va susciter, au fil du temps, le développement et la fortification des liens entre le cerveau et les muscles, ainsi que la réadaptation du cerveau lui-même, pour récupérer la mobilité perdue.
Et si cela vous a l’air un peu incroyable, nous vous invitons à parcourir ce témoignage d’un survivant d’AVC qui a bougé le bras pour la première fois après juste trois semaines d’exercices passifs.
2. La pratique mentale
L’avantage de la pratique mentale est qu’on peut la faire tout seul, même paralysé, parce que dans la pratique mentale il s’agit de la visualisation des exercices désirés : on s’imagine en train de faire les mouvements, et aucun mouvement réel n’est requis.
Et tout comme les exercices passifs dont on vient de discuter, et en partie pour les mêmes raisons, bien qu’on ne fasse pas ces mouvements en réalité, la pratique mentale aide néanmoins à activer la neuroplasticité et à favoriser la réadaptation du cerveau.
En particulier, si l’on apparie la pratique mentale à la thérapie physique (ça veut dire des exercices pour traiter une paralysie), on peut atteindre des résultats encore plus incroyables. En effet, les études ont bien démontré que cette combinaison est particulièrement efficace pour restaurer la mobilité après un AVC.
3. La stimulation électrique
La stimulation électrique est une autre méthode pour traiter la paralysie après un AVC qui est fondée sur la recherche. Il s’agit de l’application d’un courant électrique douce aux muscles affectés pour assister leurs contractions et aider les mouvements.
Et, comme avec les deux méthodes précédentes, il faut retenir que bien qu’on ne fasse pas ces mouvements tout seul, on est néanmoins en train de fournir au cerveau la stimulation dont il a besoin pour s’adapter et activer la neuroplasticité.
Et apparier la stimulation électrique aux exercices thérapeutiques pour se rétablir après un AVC ne fait que rendre les deux plus efficaces. En effet, c’est un thème général qu’on puisse atteindre de meilleurs résultats en combinant plusieurs méthodes de traitement. Alors, il vaut la peine d’en discuter avec son thérapeute, et, à cause de la nature de cette forme de thérapie, demandez-lui de vous guider dans la stimulation électrique avant de l’essayer tout seul à la maison.
4. L’électroacupuncture
Les résultats de l’acupuncture sont plus atténués que les autres méthodes dont on vient de discuter, mais cela reste encore un traitement qui mérite notre attention et notre considération. Dans l’acupuncture, il s’agit du placement des aiguilles minces aux points et aux méridiens spécifiques du corps afin de, comme les autres méthodes ci-dessus, fournir au cerveau une stimulation qui va provoquer la neuroplasticité et la réadaptation.
On peut également apparier une stimulation électrique aux aiguilles, ce qui s’appelle l’électroacupuncture, qui va produire encore plus de stimulation.
Et on peut faire encore mieux en rejoignant l’électroacupuncture soit à la physiothérapie, soit à un programme d’auto rééducation pour s’entraîner à la maison.
5. La thérapie miroir
La thérapie miroir est une méthode particulièrement efficace pour rétablir la mobilité de la main après un AVC. On profite d’une ruse, en fait : on pose un miroir, qu’on regarde pendant les exercices, au-dessus de sa main affectée, puis on fait les exercices utilisant sa main indemne.
Et cette ruse, où le cerveau se trompe en croyant que la main affectée soit vraiment en train de faire les exercices, aide, en effet, le cerveau à s’adapter et à se soigner.
En effet, voici le témoignage d’une femme qui a suggéré à son mari d’apparier la thérapie miroir aux exercices passifs pour rétablir la mobilité de sa main après un AVC.
C’est la preuve qu’il y a toujours de l’espoir tant qu’on s’en sert de la créativité et des diverses méthodes pour aborder des problèmes.
Les méthodes les plus efficaces pour traiter une paralysie après un AVC : sommaire
Parmi toutes les méthodes dont on vient de discuter, il existe un thème général : presque chaque manière de stimuler le cerveau va encourager le cerveau à s’adapter et à se soigner par la neuroplasticité.
L’importance de la stimulation vient du fait qu’elle, au cas où un AVC a apporté une paralysie, provoque le rétablissement de la communication entre le cerveau et les muscles, favorisant ainsi la restauration de la mobilité.
La taille et de la localisation de l’AVC importent aussi, mais c’est surtout l’assiduité avec laquelle on poursuivre la rééducation. Quel que soit votre choix, ne laissez pas vos progrès atteindre un plateau : le rétablissement ne s’arrête que quand vous le décidez, alors ne baissez pas les bras !