Les causes de l’AVC : comprendre les facteurs de risque et la prévention

ce qui cause un accident vasculaire cérébral

Il importe de comprendre les causes de l’AVC parce qu’en France, l’AVC est la troisième principale cause de décès et une des principales causes d’incapacité à long terme. Heureusement, on peut les prévoir en prenant certaines mesures pour gérer ses facteurs de risque.

Du coup, cet article va présenter :

Allons-y !

Les causes de l’AVC : du côté médical

Les AVC se produisent quand l’apport sanguin du cerveau se compromet à cause d’une artère qui :

  • soit se bouche, ce qui s’appelle un AVC ischémique, autrement dit un infarctus cérébral, ou un accident ischémique cérébral (AIC) ;
  • soit se rompe, ça veut dire un AVC hémorragique.

Un AVC constitue une blessure neurologique qui provient d’un dérangement du flux sanguin dans le cerveau. Cela peut arriver quand une artère dans le cerveau, ou l’une qui y mène, se bouche ou se rompt. 

Dans les deux cas, l’événement prive le cerveau d’oxygène, et les cellules cérébrales commencent à mourir. Du coup, il faut des soins d’urgence tout de suite afin de sauver la vie et de minimiser les séquelles, et les soins d’urgence s’appuient forcément sur la restauration du flux sanguin au cerveau. Les médecins vont choisir un traitement après avoir diagnostiqué le type d’AVC (puisque, notamment, le traitement de l’un serait très mouvais pour l’autre) :

  • AVC ischémique : les anticoagulants (comme l’aspirine ou le tPA), ou une thrombectomie (une chirurgie pour enlever le caillot sanguin) ;
  • AVC hémorragique : une craniotomie (une chirurgie pour arrêter le saignement dans le crâne).

Ensuite, la rééducation démarre presque aussitôt que le patient est stabilisé afin de profiter de l’état de plasticité cérébrale élevée. La plasticité cérébrale, ou la neuroplasticité, est le nom donné à la capacité du cerveau à s’adapter et à se remodeler en développant et fortifiant de nouvelles voies neuronales qui vont prendre la relève des fonctions affectées par l’AVC. Il faut beaucoup de répétition et de l’assiduité pour convaincre le cerveau de se rendre ainsi plus efficace dans les tâches qu’on fait et, du coup, les survivants d’AVC se trouvent poursuivant un programme de rééducation où ils s’entraînent ardemment.

Et maintenant qu’on comprend les causes de l’AVC et les traitements, discutons un peu des signes avant-coureurs de l’AVC.

Reconnaître les signes avant-coureurs de l’AVC

Comme on vient d’apprendre, les AVC constituent des urgences médicales pour lesquelles il faut appeler SAMU tout de suite afin de sauver la vie et minimiser les séquelles. Du coup, on profite généralement de l’acronyme VITE pour savoir reconnaître l’AVC :

  • Visage affaissé, dont un côté est peut-être engourdi
  • Incapacité, où l’on n’arrive pas à lever les bras comme d’habitude
  • Troubles de la parole, où on n’arrive pas à parler comme d’habitude
  • Extrême urgence — agissez vite !

mais il y a aussi d’autres signes avant-coureurs qui peuvent se manifester (en particulier, quand ils apparaissent brusquement !) :

  • un mal de tête grave
  • le vertige
  • les troubles de l’équilibre
  • les troubles de la vue
  • les étourdissements
  • la confusion

Il y a une tendance à associer l’AVC aux personnes âgées, pourtant, cette préconception aussi sert à permettre aux AVC chez les jeunes de passer inaperçus ou mal diagnostiqués : si l’on soupçonne un AVC, on ne doit pas laisser les médecins en négliger la possibilité sans une bonne explication, voire un IRM.

Mais surtout, ce qu’il faut retenir, c’est que si l’on reconnaît les signes avant-coureurs de l’AVC, on doit appeler le SAMU tout de suite !

Les causes de l’AVC : les facteurs de risque

Un homme surveille sa pression sanguine, qui constitue un principal facteur de risque d'AVC qui mérite nos attentions et nos soins.

Comprendre les causes de l’AVC sert à les prévenir par la sensibilisation : si l’on en connaît les facteurs de risque, on peut consulter son médecin, trouver un bon plan et s’adapter. Les principales causes de l’AVC sont :

L’hypertension

Avec l’hypertension, le système circulatoire et les vaisseaux sanguins éprouvent souvent :

  • un rétrécissement
  • un affaiblissement
  • une pression supplémentaire

qui vont tous trois compromettre les parois artérielles, ce qui augmente le risque d’AVC :

  • soit puisque les atteintes aux parois artérielles peuvent contribuer à un blocage artériel (ça veut dire à un AVC ischémique) ;
  • soit en augmentant le risque d’une rupture artérielle (un AVC hémorragique).

En effet, cette analyse sur 30 études différentes a trouvé que 64 % de survivants d’AVC souffrent d’une hypertension. Alors, maintenir la pression sanguine aux niveaux normaux diminuera la pression sur le système cardiovasculaire et réduira considérablement le risque d’un AVC. 

Un taux de cholestérol élevé

En effet, les causes de l’AVC comprennent beaucoup de maladies antérieures, et un taux de cholestérol élevé n’y fait pas exception. Mais, tout d’abord, on doit discuter un peu des deux types de cholestérol qu’on consomme :

  • Le type HDL (les bons cholestérols) : qui peuvent rapporter les mauvais cholestérols au foie, limitant ainsi leurs mauvais effets. Les cholestérols HDL se trouvent, par exemple, dans les noix, le poisson et l’huile d’olive.   
  • Le type LDL (les mauvais cholestérols) : qui peut provoquer l’accumulation des dépôts graisseux dans les artères et ainsi le rétrécissement des parois artérielles, augmentant beaucoup le risque d’un AVC ischémique. Les cholestérols LDL se trouvent dans de nombreux aliments, y compris les viandes grasses. 

Quoique le corps ait besoin d’une certaine quantité de cholestérol afin qu’il puisse produire des substances vitales (comme certaines hormones et la vitamine D), il n’en faut qu’une quantité limitée dans le régime alimentaire parce que le foie en fournit 80 % du cholestérol dont le corps a besoin. On doit alors adapter son régime pour limiter sa consommation de mauvais cholestérols et augmenter les bons cholestérols.

Le diabète

Selon diabète, les chances d’un AVC sont  fois plus grandes.   

Le diabète se caractérise par l’hyperglycémie provenant d’un manque d’insuline ou une résistance à l’insuline. Et si l’on se tourne vers les causes de l’AVC, l’excès de glucose dans le sang peut contribuer à la formation de dépôts graisseux dans les artères, compromettant ainsi les vaisseaux sanguins et les nerfs : d’après cette étude, le diabète augmente le risque d’AVC 1,5 fois.

L’obésité

L’obésité est encore une autre maladie antérieure qui se trouve parmi les causes de l’AVC, et en particulier parmi les facteurs de risque d’AVC ischémique. L’obésité se caractérise souvent par un indice de masse corporelle (IMC) qui excède 30. En effet, cette étude suggère que chaque unité d’IMC au-dessus de 30 signifie une augmentation du risque d’AVC.

D’ailleurs, une autre étude montre que la quantité de tissus graisseux, spécifiquement autour de la taille, autrement dit le tissu adipeux viscéral, sert mieux d’un facteur prédictif que l’IMC seule, se rapportant aussi à la résistance à l’insuline, un taux de cholestérol élevé et l’hypertension : qui sont tous eux-mêmes des facteurs de risque d’AVC.    

Fumer

Fumer est un facteur de risque d’AVC parce qu’il peut :

  • rétrécir les artères
  • épaissir le sang
  • augmenter le risque de caillots sanguins

qui sont tous des facteurs de risque d’AVC. En effet, d’après cette étude, fumer peut doubler le risque d’AVC. Pourtant, arrêter de fumer peut libérer et améliorer la circulation, ce qui est l’essence de la prévention de l’AVC.

Gérer son risque d’AVC

Maintenant qu’on comprend les causes de l’AVC, on peut discuter un peu de la prévention. En effet, on peut souvent prévenir les AVC en s’adaptant et gérant ses maladies antérieures. Voici les conseils les plus efficaces sur la prévention de l’AVC :

  • Prendre tout médicament prescrit par son médecin, tel que les médicaments contre l’hypertension et le cholestérol.  
  • Réduire l’apport de sodium au cas d’un taux de cholestérol élevé.
  • Surveiller régulièrement la pression sanguine en utilisant un moniteur à la maison.  
  • Réduire l’apport de mauvais cholestérol au cas d’un taux de cholestérol élevé.
  • Augmenter l’apport de bon cholestérol en consommant des noix, des légumineuses, de l’huile d’olive et du poisson.   
  • Faire plus d’activités physiques si sa vie est trop sédentaire.
  • Suivre un bon régime alimentaire sain et contrôlé si le médecin le conseille. 
  • Faire de l’aérobic
  • Arrêter de fumer parce qu’il affecte directement le sang. 
  • Limiter la consommation d’alcool

De plus, tandis qu’on arrive à gérer de nombreux facteurs de risque sans pharmaceutiques, au cas des maladies graves, on peut parler à son médecin à propos de certains médicaments, tels que les statines, les anticoagulants, et les antihypertenseurs qui peuvent aider à gérer l’hypertension, le cholestérol et le diabète. 

Sommaire

On aborde les causes de l’AVC en comprenant leur côté médical : les AVC se produisent quand l’apport sanguin du cerveau se compromet à cause d’une artère qui soit se bouche, soit se rompe. Dans les deux cas, l’événement prive les cellules cérébrales d’oxygène et constitue une urgence médicale pour laquelle il faut des soins d’urgence tout de suite. Bref, il faut agir VITE.

Les causes de l’AVC tournent autour des facteurs de risque qui compromettent le système circulaire, tels que :

  • l’hypertension
  • un taux de cholestérol élevé
  • le diabète
  • l’obésité
  • fumer

Pourtant, on peut tout de même prendre certaines mesures et consulter son médecin pour gérer ses facteurs de risque et minimiser les chances d’un AVC et améliorer sa santé générale !

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Devenir inspiré par l’histoire d’un survivant d’AVC

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« Dès que ma mère, âgée de 84 ans, a subi un AVC le 2 mai, elle manquait complétement le contrôle de son côté droit.  Mais grâce à son équipe médicale de soutien, à son équipe thérapeutique et sa famille, tous travaillant ensemble, elle s’est procurée des résultats remarquables.

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Merci d’avoir créé de tels puissants outils pour nous aider à améliorer les patients d’AVC.  Ce que vous faites nous importe fort ! »

– David M. Holt