La kinésithérapie après un AVC : 13 conseils pour la mettre au point

Un survivant d'AVC fait du yoga, une activité à la fois physique et tranquille qui peut vous aider à mettre au point votre récupération.

Il y a de nombreuses façons dont on peut aborder la kinésithérapie dans l’auto-rééducation post-AVC. Savez-vous lesquelles vous conviennent le mieux ? 

Tous les AVC diffèrent, alors chaque patient va connaître sa propre expérience dans la kinésithérapie : donc, l’expérimentation est la clé.   

Vous êtes sur le point de découvrir des meilleures méthodes et conseils qui vous aideront à effectuer la thérapie physique à domicile à la suite d’un AVC.

Les meilleurs conseils sur la kinésithérapie à la maison pour les survivants d’AVC

Après avoir terminé la thérapie ambulatoire, c’est essentiel que les survivants d’AVC continuent le rétablissement en suivant un régime rigoureux de récupération à domicile : le cerveau a encore besoin de stimulation régulière pour se guérir.    

Vous êtes sur le point d’apprendre les 5 traitements qui améliorent la récupération après un AVC que vous pouvez effectuer à domicile. Ces méthodes se concentrent sur la mobilité. Après en avoir discuté, on va tourner à d’autres conseils qui aident à maximiser la récupération. 

1. Les exercices de rééducation quotidiens pour les survivants d’AVC

Tandis que la fortification tente d’agrandir les muscles, l’entrainement dans la récupération après un AVC essaie d’activer le cerveau, le rendant capable d’envoyer des signaux aux muscles afin qu’ils puissent bouger. Cette rééducation se concentre sur la neuroplasticité, est le mécanisme dont le cerveau emploie en se recâblant, ainsi qu’en apprenant de nouvelles compétences.   

Après une région du cerveau est devenue affectée par un AVC, la neuroplasticité aide à développer de nouvelles voies neuronales aux régions indemnes.  En effectuant assidument des exercices quotidiens à domicile, vous fournissez au cerveau la stimulation dont il a besoin pour améliorer vos fonctions. 

Et la fortification reste un autre but pendant la rééducation après un AVC, pour aider à combattre les atrophies musculaires qui peuvent arriver après les périodes inactives. 

2. La thérapie miroir pour récupérer la main

Une survivante d'AVC effectue la thérapie miroir, où le cerveau se trompe en croyant que la main affectée bouge : et bien que ce n'est qu'une illusion, c'est encore assez de susciter une guérison cérébrale qui peut restaurer les fonctions de la main.

La thérapie miroir est une méthode pour mettre au point les signaux du cerveau aux mains, en particulière avec les patients qui subissent une paralysie de la main ou une mobilité très limitée.  

Cette thérapie implique un miroir de table qui à la fois couvre le bras affecté et fournit une réflexion de la main indemne.  On effectue des exercices thérapeutiques avec la main indemne, tout en regardant la réflexion qui présente au cerveau des illusions de mouvement de la main affectée. 

Bien que vous sachiez que vous ne bougez que la main indemne, le cerveau se trompe en croyant que la main affectée effectue les exercices : ce qui aide à activer la neuroplasticité et en améliorer lentement la mobilité. 

3. La TMIC pour traiter une paralysie du bras ou de la jambe

La thérapie par le mouvement induit par la contrainte est une forme de kinésithérapie stimulante qui est très utile en traitant une hémiplégie ou une hémiparésie (une faiblesse ou une paralysie du côté affecté).  On contraint le mouvement du côté indemne et force l’utilisation du côté affecté. 

La TMIC peut s’avérer difficile, et on la commence plutôt au cours de la rééducation hospitalière ou ambulatoire, puis la continue à domicile. 

4. L’imagerie mentale pour améliorer une paralysie

L’imagerie mentale implique des répétitions mentales d’activités avant de les faire.  C’est très courant chez les sportifs qui veulent mettre au point leur sport : et les survivants d’AVC peuvent également en profiter. 

Essayez de répéter mentalement vos exercices de rééducation pour 5 minutes avant de les effectuer en réalité.  Des études ont montré qu’envisager les mouvements aide à activer la neuroplasticité de la même façon que les mouvements physiques. 

L’imagerie mentale est particulièrement utile aux patients qui subissent une paralysie et ne peuvent pas bouger sans assistance : parce qu’elle offre un moyen d’aider le cerveau à se recâbler sans exigeant du mouvement et de rendre la kinésithérapie accessible.  

5. Les appareils d’auto-rééducation à la maison

Les appareils de thérapie à domicile peuvent vous aider à rester motivé pendant la récupération à domicile à la suite d’un AVC, en particulière si les feuilles d’exercices écrits commencent à vous ennuyer.  Demandez à votre thérapeute des conseils sur les appareils de récupération.

Beaucoup de kinésithérapeutes et ergothérapeutes conseillent le FitMi système d’auto-rééducation à la maison de Flint Rehab en tant que régime d’entrainement après un AVC.  Il motive une répétition élevée des exercices de rééducation établis, qui aide à promouvoir la récupération.  

Le FitMi a gagné le prix du meilleur spectacle de l’Association américaine d’ergothérapie, et Bob et Brad (deux kinésithérapeutes fameux qui ont plus de deux millions d’abonnés sur YouTube) l’a donné leur approbation. 

Voir l’avis de ces deux kinésithérapeutes populaires sur le FitMi dans cette vidéo :

Des conseils pour relancer la kinésithérapie à domicile après un AVC

Maintenant que vous connaissez les meilleurs traitements de kinésithérapie, c’est un bon moment d’aborder l’assiduité : puisque connaître est très différent de faire.    

Voici 10 conseils pour pratiquer le meilleur régime de kinésithérapie à domicile :

6. Relancer votre état d’esprit avec Kaizen

Le kaizen est une pratique japonaise, fondé sur l’amélioration par petites étapes régulières.  Est-ce que cela vous a l’air trop simple pour être efficace ?  En fait, la simplicité constitue l’aspect le plus difficile.

Le kaizen implique la patience et l’assiduité, qui sont les deux nécessaires en faisant la kinésithérapie après un AVC.  On ne peut pas atteindre tous les résultats à la fois, et le cerveau peut seulement effectuer une certaine quantité de travail pendant une journée.   

La meilleure chose que vous pouvez faire pour arriver à vos buts est de faire un pas après l’autre, de jour en jour.   Une allure lente et régulière est exactement ce dont vous avez besoin en mettant au point la récupération. 

7. Rester en mouvement

La plupart des kinésithérapeutes sont d’accord sur le principal but de la récupération à domicile après un AVC : il faut rester en mouvement.  Tous les mouvements aident la récupération après un AVC.  Faites de votre mieux pour effectuer des mouvements thérapeutiques tous les jours. 

En effet, l’un des principaux facteurs d’une rééducation efficace est une poursuite assidue à long terme.  Une étude a trouvé qu’après un AVC, les patients étaient au même niveau de récupération à 5 cinq ans après leur AVC qu’à juste deux mois.  L’étude a aussi établi un rapport entre un manque de rééducation à long terme et une stagnation de progrès. 

C’est la raison pour laquelle on doit faire un pas après l’autre, assidument, pour arriver aux meilleurs résultats.     

8. Retirer les diffusions et activer le cerveau

Un survivant d'AVC n'a aucun problème en vous demandant de fischer lui le camp afin qu'il puisse profiter de la tranquilité pour se concetrer sur les exercices de la rééducation et la guérison.

Quand l’attention se trouve divisée entre la radio et la kinésithérapie, vous ne profitez pas pleinement des avantages de celle-ci. 

Créez un environnement sans distractions, dans lequel vous pouvez vous concentrer sur les exercices.  Arrêtez la télévision et demandez à votre famille de ne pas vous déranger pour un moment. 

Le cerveau fait un travail acharné en se recâblant : ne permettez pas les distractions de l’empêcher. 

9. Ne permettez pas le plateau de vous arrêter

Tous les AVC diffèrent, alors tout le monde récupéra à sa propre allure.  Cependant, il y a un phénomène bien établi, appelé le plateau de la récupération après un AVC, dans lequel il s’agit d’un ralentissement des résultats vers la marque de trois mois.

C’est bien habituel, et on doit s’y attendre.  Pourtant, ne le permettez pas de vous empêcher d’effectuer la kinésithérapie à domicile.  Quoique les résultats puissent faire plus de temps en arrivant, la récupération continuera tant que vous la faites. 

En se tenant à un régime de thérapie à domicile assidu, le cerveau répondra et la guérison continuera dans votre récupération.  

10. Ne permettez pas la paralysie de vous arrêter non plus

Un survivant d'AVC sur un fauteuil roulant, à bras ouvert, embrace la journée en pleine soleil pour symboliser que même une paralysie, qui peut s'avérer temporaire, n'empêchera pas sa récupération.

La paralysie après un AVC constitue une maladie chronique, et la récupération n’arrive qu’après du travail.  Pour que le cerveau puisse se recâbler et développer de nouveaux liens aux muscles, il le faut de la stimulation. 

Les patients qui ont subi une paralysie (hémiplégie) doivent essayer des traitements établis, tels que la pratique mentale et les exercices passifs qui visent la paralysie. Les deux méthodes aident à activer la neuroplasticité en suscitant des signaux entre le corps et le cerveau. 

Donnez à chaque traitement le temps et l’attention qu’il le faut pour la guérison et la récupération.  Les exercices passifs aident à activer la neuroplasticité seulement quand on fait attention aux mouvements.  La pratique mentale, d’une façon pareille, est seulement efficace où on s’y engage assidument.  Gardez en tête la philosophie de kaizen. 

11. Aller au fond de la spasticité

Une survivante d'AVC s'étend la jambe en effectuant un exercice qui prévient la spasticité et les contractures.

Les étirements sont très efficaces en traitant la spasticité, mais les amendant avec les exercices de rééducation quotidiens feront encore mieux. 

La spasticité provient des erreurs de communication entre le cerveau et le corps.  Si le cerveau ne peut pas envoyer des signaux aux muscles, qui les font autrement bouger ou détendre, les muscles répondent en se resserrant : histoire de se protéger. 

Les étirements aident à prévenir des contractures et l’apprentissage de la non-utilisation.  Pourtant, ils ne traitent pas la cause profonde de la spasticité. 

Le recâblement du cerveau reste au sein du traitement de la maladie.  Donc, votre régime quotidien d’exercices aide à améliorer la mobilité et à réduire la spasticité à long terme. 

12. Ne négligez pas la rééducation de la main

Les fonctions de la main prennent plus de temps pour récupérer que les mouvements du bras ou de la jambe.  Alors, les survivants d’AVC ont une tendance à négliger la thérapie de la main en préférant de poursuivre les stratégies de compensation qui n’emploient que la main indemne pour effectuer des tâches journalières : comme cuisiner en n’utilisant qu’une seule main.  

Cependant, lorsqu’on néglige la main affectée, sa mobilité s’empire.  Ce phénomène s’appelle l’apprentissage de la non-utilisation.

Pour améliorer la fonction de la main après un AVC, il faut qu’elle soit toujours active.  Tenez-vous à vous servir de la main affectée en effectuant les tâches journalières, même si vous avez besoin d’utiliser la main indemne pour aider ces mouvements.    Et surtout, tenez-vous à effectuer des exercices thérapeutiques de la main tous les jours pour aider le cerveau à se recâbler et augmenter les chances de récupérer les fonctions de la main. 

13. Obtenir plus de 6 heures de sommeil

Le sommeil joue un rôle critique en récupérant après un AVC, en particulière en ce qui concerne la kinésithérapie.  Pourquoi ?  C’est parce qu’on a montré que le sommeil paradoxal (REM) nous aide à apprendre et à nous rappeler comment effectuer les tâches physiques.  

Le sommeil profond fournit au cerveau l’occasion de réapprovisionner les neurotransmetteurs qui arrangent les réseaux neuronaux responsables de la mémoire, de l’apprentissage de la performance.  Donc, un repos suffisant importe bien aux survivants d’AVC.  

De plus, le sommeil profond a lieu vers la fin de la nuit, et à cet égard, il est important de vous accorder plus de 6 heures de sommeil chaque nuit.  Si vous dormez plus de 30 minutes pendant la journée, vous affecterez le sommeil profond pendant la nuit.  Lorsque le corps et l’esprit sont bien reposés, la guérison peut avoir lieu.   

Si vous avez des troubles du sommeil qui vous empêchent de dormir plus de 6 heures, parlez à votre médecin pour en discuter des traitements. 

Sommaire

Idéalement, les patients doivent être aussi assidus que possible en effectuant la thérapie à domicile.  Le cerveau a besoin des renforcements réguliers pour développer de nouvelles voies et améliorer les fonctions affectées. 

Nous espérons que vous êtes inspiré à faire assidument vos exercices de thérapie à domicile, et de la poursuivre à long terme : les meilleurs résultats arriveront en vous comportant ainsi.  

Si possible, travaillez avec votre thérapeute en concevant un régime de thérapie à domicile.  Votre thérapeute comprend vos maladies et votre état singulier et peut vous aider à choisir des buts motivants qui comptent pour vous.  Bonne chance sur la chemin du rétablissement !

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Devenir inspiré par l’histoire d’un survivant d’AVC

Maman s’améliore tous les jours !

« Dès que ma mère, âgée de 84 ans, a subi un AVC le 2 mai, elle manquait complétement le contrôle de son côté droit.  Mais grâce à son équipe médicale de soutien, à son équipe thérapeutique et sa famille, tous travaillant ensemble, elle s’est procurée des résultats remarquables.

Tandis qu’elle lutte encore avec son côté droit, elle peut marcher (avec de l’aide) et la capacité de son bras droit s’améliore de plus en plus.  Pour l’aider, nous avons investi dans le paquet FitMi + MusicGlove + Tablette l’août dernier.

Elle s’active lorsqu’on le lui apporte et elle l’utilise pour 20-30 minutes et, même qu’elle n’ait pas la force pour tout exercice, elle rocke ce dont elle est capable.

Merci d’avoir créé de tels puissants outils pour nous aider à améliorer les patients d’AVC.  Ce que vous faites nous importe fort ! »

– David M. Holt